Maudite soit la guerre
Publié le 16 Septembre 2014
Un album célébrant le centenaire de la Première Guerre mondiale :
La quatrième de couverture :
Avril 1917. A l'école, Fulbert, onze ans, doit imaginer une lettre de soutien aux soldats dans les tranchées. Il a alors une idée : porter en secret sa rédaction à son père qui se trouve justement au front, sur le Chemin des Dames. La présence d'un enfant jette le trouble sur le champ de bataille : de part et d'autre, en français et en allemand, on crie : Halte au feu ! Feuer einstellen !
Une histoire inspirée du monument aux morts du village de Gentioux, dans le Limousin, représentant un enfant qui lève le poing devant l'inscription : MAUDITE SOIT LA GUERRE.
Mon avis :
Rien de très marquant pour moi dans cet ouvrage qui accompagne la multitude de titres sortis sur cette thématique ces derniers mois. Le texte est accessible, les illustrations grandes et efficaces. Nous sommes en 1917 et Monsieur Bonneau demande à ses élèves de rédiger une lettre s'adressant à un soldat sur le front. Fulbert décide alors d'apporter lui-même la lettre écrite en classe à son père. Le jeune écolier - aidé par le destin - parvient à réaliser son projet avant de rentrer chez lui retrouver sa mère inquiète. Nous sommes ainsi portés par le périple improbable de Fulbert - qui ne sauvera malheureusement pas son père pour autant - et qui se termine sur une double-page où apparaît le monument aux morts de Gentioux ayant inspiré le récit. Enfin, une double-page documentaire clôture l'ouvrage. Un album classique qui dresse le portait d'une guerre aux multiples visages.
11e album
Daëninckx, Didier.
Pef.
Maudite soit la guerre
Ed. Rue du monde
Coll. Pas comme les autres
2014/43 p.