Publié le 13 Mai 2016

Couverture

 

 

Mon avis :

 

Monsieur Lapin n'aime plus les carottes. Il décide d'aller à la rencontre des autres animaux pour leur poser la question qui revient au fil des pages comme une ritournelle : "Que manges-tu ?". La réponse n'est jamais du goût de Monsieur Lapin. Vous vous verriez, vous, manger des vers comme l'oiseau ou du plancton comme la baleine ?  "Beeerk ! Pouah !" : Monsieur Lapin n'en finit pas de manifester son septicisme. Mais la quête de nouveauté de Monsieur Lapin tourne carrément à la catastrophe quand il ose poser la question au renard... !

 

Frais et rassurant de part son texte sous forme de refrain, cet album illustre le fameux adage : l'herbe semble toujours plus verte chez le voisin. Un bon moment de lecture à partager avec les petits en s'amusant à prendre différentes voix en fonction des animaux interrogés.

 

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6/20

 

Boujon, Claude.

Bon appétit, Monsieur Lapin !

Ed. L'Ecole des loisirs

1985/29 p.

 

Publié le 11 Mai 2016

Maxime Chattam invité de l'émission Les maternelles sur France 5 le 06 mai 2016 : début d'interview à écouter le sourire aux lèvres pour tous les amoureux de la littérature jeunesse.

Rédigé par Nota Bene

Publié dans #Je veille

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Publié le 3 Mai 2016

En ce beau weekend prolongé qui commence, je vous invite dans un premier temps à profiter du soleil et des sourires radieux que vous trouverez sur votre chemin. Et si jamais une averse venait à ponctuer la fin des festivités, lisez les propos d'Hervé Le Crosnier dont je publie ci-dessous un extrait, vous y gagnerez un peu de baume au coeur.

 

HLC

 

Le gros problème, c’est que la tendance est à réduire l’apprentissage du numérique à l’apprentissage du code. Le code est utile pour le citoyen du XXIe siècle, mais on ne peut pas se limiter à cela. Beaucoup d’informaticiens adoptent des comportements non-éthiques sur Internet, en faisant du traçage, du big data… Ce qui montre qu’il ne suffit pas de savoir coder, il faut aussi une réflexion sur l’éthique, la responsabilité, la culture du numérique.

Le deuxième problème, c’est l’autorité du professeur. Pas au sens du “je visse les boulons”, mais plutôt au sens de son autorité morale par rapport à celles de Mark Zuckerberg ou de Bill Gates. On assiste aujourd’hui à une décrédibilisation permanente du prof face à Internet. Si le prof commence à vouloir parler de Facebook à ses élèves, il passera pour un has-been. Et effectivement, les seuls qui peuvent jouer là-dessus à l’heure actuelle sont les professeurs documentalistes. On se trouve face à une situation difficile qui a besoin d’échos culturels. On a besoin de penseurs, d’intellectuels, de livres sur cette question du numérique. Il ne s’agit pas de se soumettre à une technique qu’on veut ignorer mais plutôt d’une nouvelle forme de culture, d’organisation de la société, sur lesquelles le citoyen a quelque chose à penser et à dire.

Interview d'Hervé Le Crosnier réalisée par Noé Roland le 02 mai 2016