Publié le 27 Juin 2016
Publié le 17 Juin 2016
Les 8 livres que j'ai préféré lire durant cette année scolaire
(dans le désordre)
- Je suis un dragon de Martin Page ♥
- La tirade du nez de Thierry Dedieu
- U4 : Koridwen d'Yves Grevet
- La première fois que je suis née de Vincent Cuvellier ♥
- Un océan d'amour de Wilfrid Lupano et Grégory Panaccione ♥
- Rien ne s'oppose à la nuit de Delphine de Vigan
- Seuls (Intégrale du Cycle 1) de Bruno Gazzotti et Fabien Vehlmann
- Et je danse, aussi d'Anne-Laure Bondoux et Jean-Claude Mourlevat ♥
Pour continuer d'ajouter des titres à votre sac de plage
vous pouvez consulter ma liste de l'année dernière ici !
Et vous, quel serait votre coup de coeur de l'année scolaire ?
Publié le 15 Juin 2016
Quelques sujets de la fameuse épreuve de philosophie d'aujourd'hui :
- Travailler moins, est-ce vivre mieux ? (Série S)
- Le désir est-il par nature illimité ? (Série L)
- Pour être juste, suffit-il d'obéir aux lois ? (Séries technologiques)
Et encore une fois, un très bon dessin de Martin Vidberg :
Publié le 15 Juin 2016
La quatrième de couverture :
Petit-Bleu vit à la maison avec Papa-Bleu et Maman-Bleu. Il a plein d'amis, mais son meilleur ami c'est Petit-Jaune. Petit-Jaune habite juste en face avec Papa-Jaune et Maman-Jaune. petit-Bleu et Petit-Jaune sont tellement contents de se revoir aujourd'hui qu'ils s'embrassent et deviennent... tout vert ! Mais leurs parents vont-ils les reconnaître ?
Mon avis :
Cet album est un classique de la littérature jeunesse qui propose une approche graphique minimaliste originale. Les personnages sont de simples tâches de couleur, ouvrant l'esprit des enfants à l'abstraction. Au-delà de l'apprentissage du principe des couleurs primaires et secondaires (bleu et jaune ça fait vert) se cache une belle histoire sur la tolérance et le métissage à faire découvrir dès 2 ans.
8/20
Lionni, Leo.
Petit-Bleu et Petit-Jaune
Ed. L'Ecole des loisirs
1970
Publié le 10 Juin 2016
La quatrième de couverture :
"Le lecteur doit vivre ce que tu vis", avait dit Lidwine. Mais qu'est-ce que je vivais au juste ? J'avais pas l'air maligne avec mon rêve de devenir écrivaine. Et là, une idée m'est venue. J'allais raconter comment Dirkje était entrée dans notre vie. J'ai ouvert mon ordinateur portable et j'ai retroussé mes manches. Mais mes doigts sont restés immobiles sur le clavier. Avant d'en venir à Dirkje, il faudrait d'abord que j'écrive que ma mère n'est plus là, et que je parle de mon père et de Kalle, de notre maison et du fait qu'on ne mange pas à table. Je devais commencer par le commencement. Mais où commençait le commencement ? Il était une fois une fille à Hilversum...
Mon avis :
Un très bon moment de lecture passé grâce aux éditions Syros. Ce (trop !) court roman met en scène une narratrice - Katinka, 13 ans - qui aspire à devenir écrivain. Pourquoi ? "C'est pas avec ça que tu deviendras riche. Quant à la célébrité... oublie ! C'est nul." la prévient tout de suite Lidwine, sa voisine, romancière reconnue.
Katinka nous raconte avec piquant son quotidien de jeune fille au milieu d'un père qui vient de retomber amoureux, d'un petit frère et d'une voisine romancière et jardinière à ses heures perdues. L'idée géniale de ce livre est de proposer une fiction tout en nous expliquant comment elle a été écrite : l'adolescente interrompt son récit pour porter un regard critique sur ce qu'elle écrit et expliquer le contexte de sa rédaction. On oscille entre rires, émotions et analyse. On apprend ainsi que pour devenir écrivain il faut "entraîner ses muscles d'écriture" et garder en tête qu'il ne faut pas dire mais "montrer". Les personnages des différentes générations sont attachants. Pour autant, ils auraient mérités d'être un peu plus approfondis. Le récit reste gentillet. Par ailleurs, on aurait sans doute pu trouver une couverture plus charmante. Pour autant, c'est vrai qu'il donne envie de s'essayer à l'écriture. Bien qu'il me manque un je-ne-sais-quoi pour en faire un coup de coeur, c'est un premier roman original et réussi pour la néerlandaise Annet Huizing.
Un extrait est disponible ici.
Huizing, Annet.
Comment j'ai écrit un roman sans m'en rendre compte
Ed. Syros
2016/183 p.
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Publié le 9 Juin 2016
La quatrième de couverture :
Un mail comme une bouteille à la mer. D'ordinaire, l'écrivain Pierre-Marie Sotto ne répond jamais aux courriers d'admirateurs. Mais cette Adeline Parmelan n'est pas une "lectrice comme les autres". Quelque chose dans ses phrases, peut-être, et puis il y a cette épaisse et mystérieuse enveloppe qu'elle lui a fait parvenir - et qu'il n'ose pas ouvrir. Entre le prix Goncourt et la jeune inconnue, une correspondance s'établit qui en dévoile autant qu'elle maquille, de leurs deux solitudes, de leur secret commun...
Mon avis :
Un roman épistolaire acheté à la gare au détour d'une promenade, histoire de me mettre de la littérature sous la dent : quel bien m'en a pris ! Une incursion plus que réussie dans la littérature adulte pour ces deux auteurs de littérature jeunesse. Ce récit est qualifié bien souvent sur la toile de roman "feel good". Je me méfie de ce genre d'appelation qui recouvre parfois des romans d'une qualité médiocre mais je peux confirmer que c'est un récit qui donne le sourire. Je me suis lancée dans cet échange de mails et n'ai pas pu décrocher de ma lecture ! Ce récit à quatre mains est mené avec un grand talent. On s'attache très vite aux personnages dont émane une honnêteté et une sensibilité telles que l'on se sent privilégié de pouvoir lire par dessus leurs épaules. C'est frais et réjouissant. Aussi savoureux de faire entrer ces personnages dans notre vie que les auteurs ont pris plaisir à les créer au fil des échanges : Pierre-Marie Sotto, écrivain reconnu, la soixantaine dégarnie et Adeline Parmelan, "grande, brune et grosse" de 34 ans. Il est question, en vrac : de psychologie, de drames, d'écriture, d'amours déçus, d'amitié, de reconstruction, de complicité, de raisons de trouver que la vie est belle... Un vrai coup de coeur à la guimauve parfumé aux épices ! Car les bons sentiments il y en a mais de l'auto-dérision et de l'humour piquant aussi. Et pour ne rien gâcher l'histoire se termine - ou plutôt tout commence - au Café des Plantes de la ville de Nantes.
Bondoux, Anne-Laure.
Mourlevat, Jean-Claude.
Et je danse, aussi
Ed. Fleuve
Coll. Pocket
2015/310 p.