Le printemps des poètes 2011

Publié le 11 Novembre 2010

La prochaine édition du Printemps des Poètes aura lieu du 7 au 21 mars 2011

sur le thème "d’Infinis paysages".

 

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Le Printemps des poètes

Rédigé par Nota bene*

Publié dans #Je veille

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<br /> <br /> La marchande de rêves<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />                L’espace s’est fendillé sur la vitrine, l’espace s’est<br /> rapetissé.<br /> <br /> <br />                Dans quelle rue, quelle  boutique était l’atelier de la dame aux épingles ?<br /> <br /> <br />                 Je ne pense pas que c’était elle, cette femme disloquée .On<br /> savait  Mina bonne couturière, intelligente et futée elle avait du sauver sa vie.<br /> <br /> <br />            Tout  le salon  avait été saccagé ; les tissus légers, les soieries, les velours pour manteaux, les robes d’intérieur. Non c’était un mannequin de cire qui gisait au sol,<br /> les bras levés comme on implore, le regard vide, bouche fermée sur un mot à jamais tu.<br /> <br /> <br />  Le mannequin, n’avait plus ses jambes, en morceaux éparpillés, brisées ; sa tête renversée, bloquait les roues d’un vélo, métaphore d’une<br /> entrave à la liberté.<br /> <br /> <br /> C’est la photo qui fut prise primée au concours des grands reporters elle fit la une des journaux télévisés, magazines,  le tour<br /> de la planète, comme un tableau surréaliste.<br /> <br /> <br />         Cela c’est déroulé un soir de révolte où les symboles de la féminité émancipée avaient attiré le tonnerre et la<br /> foudre. Tous les magasins d’accessoires et vêtements salons de manucure avaient été lapidés. Joies féminines défuntes dans un fatras de parfums de pacotille ; le  grand mannequin aux formes fuselées ne serait plus marchande de sourires. Il y avait maintenant un grand silence comme après un seïsme ; tintamarre<br /> du vide envahi de sons du passé. Sur le front de la poupée inanimée, flottait une lueur blanche, si légère,<br /> <br /> <br /> une plume ! Etait-ce l’âme en fleur, inspiratrice,  qui voguait sur les mers , à travers plaines<br /> <br /> <br /> champs odorants , les pics vertigineux, et  vastes forêts, le Dabo où fut conçu Victor Hugo, était-ce l’esprit de grande douceur qui voulait rendre hommage au poète ?<br /> <br /> <br /> On percevait sans l’entendre un leitmotiv, une unique  phrase silencieuse »  Aimant, amant, toi qui<br /> offrais des bouquets à Léopoldine, je rend hommage aux visionnaires aux utopistes, aux poètes, aux artistes. »<br /> <br /> <br /> Nadia ESTEBA<br /> <br /> <br /> <br />
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