Publié le 24 Novembre 2008

C'est le titre du livre d'Annie Rolland sorti en octobre 2008.

Cette psychologue clinicienne et docteur en psychologie clinique et pathologique

nous livre ici sa réflexion sur le rapport des adultes à la littérature jeunesse.

 

 

 

La 4e de couverture :

 

La littérature destinée aux adolescents effraie les adultes au point de déclencher de violents appétits de censure. Que contiennent les fictions de la littérature ado qui soit à ce point ressenti comme dangereux ? A quels dangers sont exposés les lecteurs adolescents ? Le danger est-il réel ou fantasmé par des adultes trop inquiets et oublieux de leur propre adolescence ? Annie Rolland propose une réflexion articulée à une lecture psychologique de la littérature ado. Elle défend l'idée que la volonté de censurer est moins une affaire de protection des adolescents qu'une manière de contrôler les conflits engendrés par le caractère rebelle en soi de l'adolescence. L'étude repose sur des analyses d'œuvres littéraires, sur des rencontres avec des adolescents au sujet de cette littérature d'autant plus singulière qu'elle leur est destinée, sur un "dialogue-réflexion" avec des écrivains. Un ouvrage indispensable pour mieux comprendre les enjeux de cette littérature. Un outil à l'attention des médiateurs du livre.

 

 

Mon avis :

 

Un livre instructif et indispensable pour tout médiateur du livre. Particulièrement rapide et intéressante à lire : la fin de l'ouvrage où elle rapporte des bribes de discours/conversation d'élèves au sujet de certaines de leurs lectures. On découvre une jeune fille enthousiasmée par Sobibor de Jean Molla et un jeune garçon quelque peu réfractaire à la lecture qui "fini en 2h" un livre sur un garçon de son âge devenant père. Dans l'ensemble, ces adolescents revendiquent des livres "vrais", aucunement hypocrites voire censurés. Pour eux, exposer un parcours de vie (à l'instar de L'herbe bleue par exemple) est bien plus évocateur et "préventif" que des discours moralisateurs.

 

Sur ce, n'hésitez pas à partager votre avis sur les ouvrages de références.

 

Publié le 19 Novembre 2008

 

Le jeudi 20 novembre se fait l'écho des revendications du corps enseignant. Ils se liguent contre le SMA (Service minimum d'accueil). Bien que ceci concerne avant tout les instituteurs, bon nombre de leur collègue du second degré prendront leur suite au nom de la défense du service public d'éducation et contre les 13 500 suppressions de postes annoncées pour 2009, notamment celles des personnels RASED (Réseaux d'aides spécialisées aux élèves en difficulté).

Les RASED, késako ? :

Le site de Daniel Calin

La grève :

Sur le site de France 2
Sur le Café pédagogique

 

Dessin de Martin Vidberg, L'actu en patates

Rédigé par Nota bene*

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Publié le 19 Novembre 2008

Tiré du Dictionnaire des règles typographiques de Louis Guéry, éd. CFPJ

Voici  quelques notions de typographie qui pourraient s’avérer utiles lors des différentes épreuves écrites du concours, mais pas seulement.

 

Académie

Le mot prend une capitale initiale s’il s’agit d’une institution à caractère unique et nationale (l’Académie française, l’Académie des beaux-arts…).

Lorsqu’il désigne une circonscription universitaire, il s’écrit en bas de casse (les vacances de l’académie de Nantes débutent à telle date).

Ministère, ministre

Comme tous les titres de fonction, le mot ministre se compose en bas de casse et c’est le qualificatif qui prend la capitale (le ministre de l’Education).

Même chose pour les départements ministériels (le ministère de l’Agriculture, la direction du Budget…).

Organisme d’état

Dans la mesure où ils ont un caractère multiple, les organismes et corps de l’Etat ne prennent pas de capitale à leur nom (le conseil municipal, la préfecture, la mairie, la commission des lois, la direction des Eaux et Forêts…).

S’il s’agit d’un organisme unique, le premier substantif permettant l’identification prend une capitale initiale (l’Assemblée nationale, la Caisse nationale d’épargne, la Haute Cour de justice, l’Ecole nationale d’administration…).

Archives

Le mot prend une capitale initiale lorsqu’il désigne l’institution nationale (Vous trouverez cela aux Archives nationales).

Mais on écrit : les archives départementales de la Vendée, les archives notariales…

Bibliothèque

Lorsque le mot est déterminé par un nom propre, ou par un adjectif dérivé d’un nom propre, ou encore par un ou plusieurs noms communs qui précisent la spécialisation, il se compose sans capitale initiale (la bibliothèque d’Alexandrie, la bibliothèque municipale d’Angers, la bibliothèque Ambrosienne, la bibliothèque des Arts plastiques…).

Si la désignation ne comporte qu’un adjectif c’est le mot bibliothèque qui prend la capitale (la Bibliothèque nationale, la Bibliothèque royale…).

Dans ce dernier cas, si l’adjectif est placé avant, il prend aussi une capitale initiale (la Très Grande Bibliothèque).

Journal

Les titres de journaux, publications, périodiques, revues, se composent en italique dans un texte romain (et inversement), sans guillemets.

Il est d’usage de mettre une capitale au premier mot et au premier substantif (Le Provençal, L’Echo républicain). Lorsque le premier substantif est précédé d’un adjectif, celui-ci prend également une capitale initiale(Les Dernières Nouvelles d’Alsace). Lorsque le titre est composé de deux mots réunis par un trait d’union, les deux prennent une capitale initiale (Haut-Anjou, Nord-Eclair).

Certains préfèrent suivre le graphisme du titre en question, qui n’obéit pas forcément aux règles précédentes (l’Humanité, le nouvel Observateur).

Métier

Lorsqu’il est question de deux métiers proches, ils sont réunis par un trait d’union (boucher-charcutier, boulanger-pâtissier, chirurgien-dentiste…).

Mais lorsque le second mot indique seulement une spécialité, les deux termes ne sont pas réunis par un trait d’union (un jardinier paysagiste, un peintre décorateur…).

Alors, verdict pour professeur(-)documentaliste ?

Rédigé par Nota bene*

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Publié le 19 Novembre 2008

Devoir de mémoire et histoire... on y revient. L'assemblée nationale recommande désormais de ne plus "outrepasser le domaine de la loi" via les lois dites "mémorielles". L'histoire relève du domaine scientifique et doit s'établir sans a priori. Le devoir de mémoire relève lui de l'émotionnel

Il convient d'articuler ce dernier à la nécessaire transmission de savoir. De même, les questions "sensibles" des programmes scolaires d'histoire doivent avant tout être abordées en tant qu'objet d'étude, via un esprit critique.



La mission d'information sur les questions mémorielles sur le site de l'Assemblée nationale

Le JT de France 2, 20h du mercredi 19 novembre 2008

L'article du Monde


 

Rédigé par Nota bene*

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Publié le 16 Novembre 2008

 

 

Suite à la circulaire de 1984 se sont créées dans les écoles primaires de drôles d'entités : les BCD. Il semble important d'en connaître le rôle, les conditions de création et le fonctionnement puisqu'elles constituent un des premiers - si ce n'est le premier - contact des enfants avec une structure de type centre documentaire.

Késako ? BCD = bibliothèque centre documentaire

Il est mentionné en introduction de la circulaire de 1984 que "la BCD ne saurait être seulement un «équipement» supplémentaire dont serait dotée l'école ; sa mise en place doit s'insérer dans le projet pédagogique de l'école et dans le projet local de développement de la lecture. Elle se différencie à plusieurs égards de la classique bibliothèque d'école, a fortiori de la bibliothèque de classe ; elle se caractérise par une mise en situation autonome et active de l'enfant dans son rapport à l'écrit et par l'insertion de l'école dans la vie culturelle du quartier et de la ville."

Lecture, culture, autonomie, pédagogie... sont les composantes de sa raison d'être. Il est d'ailleurs affirmé dans la note de service de 1994 que : "Développer le goût de lire, permettre, grâce à une bonne maîtrise de la langue orale et écrite, l'accès à des lectures diversifiées et la production de textes multiples, préparer à la recherche documentaire et à l'acquisition d'une méthode pour un travail autonome constituent la première mission de l'école primaire et conditionnent la réussite de la scolarité au collège."



Aucun personnel spécifique n'est assigné à la gestion de la BCD. La circulaire appelle à la collaboration des maîtres, parents d'élèves, BDP... et à la création d'un comité de gestion. Pour autant, son utilité semble approuvée.

Pour aller plus loin :

Mettre en place et faire vivre la BCD dans l'école (académie de Caen)
La BCD, une nécessité (BBF, dossier Bibliothèques et écoles, 1991)

 

 

Rédigé par Nota bene*

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Publié le 12 Novembre 2008

Google Earth propose désormais une façon originale de revisiter l'histoire via une visite en 3D des bâtiments de la Rome ancienne (telle qu'en l'an 320 après J.-C.).
C'est la première fois que Google Earth propose une telle expérience.
Ce projet a été réalisé par l'Institute for Advanced Technology in the Humanities de l'Université de Virginie.

Rédigé par Nota bene*

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