Publié le 27 Juin 2011

 

L'année scolaire se termine...

 

Ce mois-ci, j'ai assisté au Conseil d'orientation des 3e.

J'ai assisté à une JRL (Journée de rencontre locale entre documentalistes).

J'ai consacré beaucoup de temps à la rédaction du bilan d'activité, à des tâches de gestion ou encore à la préparation de la prochaine rentrée.

J'ai participé à l'organisation du repas de fin d'année de l'Amical du personnel. Un autre repas ouvert à tous est prévu pour le dernier jour.

 

Désormais le lycée est vide, la fin est proche...

Rédigé par Nota bene*

Publié dans #Je prof-doc

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Publié le 26 Juin 2011

Sur les conseils d'une libraire...

 

La quatrième de couverture :

Chaque jour, Claire et sa mère se parlent par messages interposés, de la simple note jetée pour rappeler de ne pas oublier d'acheter le lait au message personnel. Lorsque sa mère tombe gravement malade, le temps presse pour Claire. Les Post-it s'accumulent, mais l'espoir demeure jusqu'à la fin.

 

Mon avis :

C'est un livre qui se lit en à peine 1h et qui nous laisse la gorge nouée. On suit la correspondance de Claire et de sa mère, qui travaille de nuit dans un hôpital. Ne faisant souvent que se croiser, elles se laissent des mots sur la porte de leur réfrigérateur (je trouve d'ailleurs le titre original beaucoup mieux trouvé : Life on the refrigerator door). Cette correspondance est au départ tout à fait anodine (listes de courses, penses-bête pour nettoyer la cage de Jeannot Lapin, bisous pour la journée...) même si l'absence de sa mère est pointée comme un problème par Claire.

Par la suite, on apprend par le biais des messages laissés sur les post-it que l'on détecte à sa mère un cancer du sein. Les dialogues du quotidien sont alors plus difficiles... et les post-it permettent de maintenir le lien entre la mère et la fille. Au fil de l'évolution de la maladie, c'est par le biais de cette écriture concise que se diront finalement les angoisses. Le lecteur se retrouve pris dans l'émotion de ce quotidien affecté par l'ombre d'un drame. Entre correspondance légère et déroulé tragique, on y retrouve l'esprit d'Oscar et la Dame rose. Court et d'une écriture très accessible, ce livre peut plaire à de très faibles lecteurs. Originalité et sensibilité en sont les maîtres-mots.

 

Des extraits :

 

"Quand je te regarde

 Je vois la femme que je veux être

 Forte et courageuse

 Belle et libre

 Claire

 PS : Je t'aime"

 

 

"Quand la route tournera

Nous y serons ensemble,

Nous prendrons le virage

Accrochées l'une à l'autre,

Comme une mère

Et sa fille,

Comme une fille

Et sa mère.

Miss Manda m'a appelée pour me dire que le journal du lycée allait publier celui-ci. J'aimerais bien être écrivain plus tard, peut-être.

Claire"

 

 

Plus d'infos sur :

Ricochet

Le bateau livre

Lirado

 

Kuipers, Alice.

Ne t'inquiète pas pour moi

Ed. Le livre de poche

2007/ 242 p.

 

Rédigé par Nota bene*

Publié dans #Je lis

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Publié le 22 Juin 2011

Les 8 livres jeunesse que j'ai préféré lire durant cette année scolaire
 (dans le désordre)

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Et vous, quel serait votre coup de coeur de littérature jeunesse de l'année, histoire que chacun fasse le plein de gourmandises à dévorer sur la plage cet été ?

 

Et pour consulter ma liste de l'année dernière, c'est ICI !

 

Rédigé par Nota bene*

Publié dans #Je lis

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Publié le 16 Juin 2011

 

Dans un article intitulé Le livre numérique en 2025, Olivier Ertzcheid nous présente sur son blog des extraits d'un travail rédigé par les étudiants de l'IUT Information-communication. L'exercice consistait à se projeter en 2025 et à imaginer la situation du livre papier et numérique.

 

Voici quelques extraits intéressants concernant les usages :

 

Tablettes et liseuses dès l'école primaire. "Aujourd'hui près d'un ménage sur deux possède une liseuse électronique ou bien une tablette numérique. Ce chiffre ira sûrement croissant étant donné que les nouvelles générations sont habituées à travailler sur cet outil et ce dès l'école primaire où les jeunes élèves apprennent à lire sur les deux supports."

Print on Demand. "Certains rayons ont totalement été réinventé avec le numérique : le scolaire, le para-scolaire, les guides touristiques ainsi que les livres pratiques ne sont plus imprimés ou seulement à la demande du client."

Et aussi un peu de science fiction. Mais en même temps, l'Ipad il y a 20 ans était AUSSI de le science-fiction :-) "En remplacement des liseuses,(...) une nouvelle technologie a vue le jour : l'iVision. L'iVision est un nouvel objet qui permet, à l'aide de lunettes et de gants (reliés par une nouvelle technique), de lire des livres numériques, de voir les pages, les couvertures et les illustrations au travers des lunettes. Les gants, eux, servent à tourner les pages. Tout ceci est fait virtuellement. (...) l'iVision reste très populaire (plus que l'iPad à son époque) et a conquis un très grand public."

Encore (un peu) de science fiction ? "En 2010, 2 américains sur 6 possèdent un G-Pad (nouvelle version de l'Ipad après le rachat d'Apple par Google). Tout est tactile et se lit désormais sur écran. Rien n'est imprimé. L'encre numérique est devenue la troisième ressource mondiale après le pétrole et l'or."

Rédigé par Nota bene*

Publié dans #Je veille

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Publié le 15 Juin 2011

Quelques sujets de la fameuse épreuve de philosophie tombés aujourd'hui :

  • La culture peut-elle dénaturer l'homme ? (Série S)
  • La liberté est-elle menacée par l'égalité ? (Série ES)
  • L'homme est-il condamné à se faire des illusions sur lui-même ? (Série L)

 

Et pour mémoire : ceux de 2009 et de 2010 !

Rédigé par Nota bene*

Publié dans #Je veille

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Publié le 14 Juin 2011

 

Jenna Fox, pour toujours

 

La quatrième de couverture :

"J'étais quelqu"un avant. Quelqu'un qui s'appelait Jenna Fox." Ainsi reprend la vie de Jenna, 17 ans, amnésique, après un an passé dans le coma. Tant bien que mal, sous la houlette de ses parents, la jeune fille réapprend à être celle qu'elle a toujours été, une enfant adorée, vénérée. Pourtant très vite, Jenna comprend qu'elle est bien plus que les faits et statistiques qu'on lui fait avaler. Plus que les vidéos qu'on lui fait regarder. Et avec les souvenirs apparaissent des questions, auxquelles personne ne veut répondre... Identité et éthique scientifique sont au coeur de ce roman d'anticipation qui, une révélation après l'autre, devient un thriller haletant...

 

Mon avis :

Voici une lecture plus qu'agréable dans laquelle je ne regrette pas de m'être plongée ! On suit dans ce roman le parcours de Jenna, une adolescente de 17 ans se réveillant d'un coma d'un peu plus d'un an. La façon - que l'on devine plus ou moins dès le début du roman - dont Jenna est miraculeusement sortie du coma sans séquelles importantes ne constitue pas la chute du récit. Elle est en effet révélée au milieu du roman (p. 120) et est matière à réflexion pour la suite. Nous progressons vers l'élucidation complète du mystère aux côtés de l'héroïne. Entourée par ses parents, sa mamie, ses amis et voisins, elle cherche à se (re)construire et à se souvenirs de son passé partiellement oublié tout en commencant une nouvelle vie. Ses parents ont en effet déménager de Boston où Jenna a toujours vécu et la jeune fille se retrouve dans un environnement inconnu, étrangement coupée du monde.

Entre réflexion sur l'éthique scientifique et thriller, ce roman de science-fiction tient son lecteur en haleine. Il aborde le thème de la quête d'identité propre à l'adolescence mais aussi le thème de la bioéthique : jusqu'où peut-on aller pour sauver une vie ? Qu'elle est la frontière entre naturel et artificiel ? Comment se définit un être humain ? Il est également question au fil des pages d'écologie (question des OGM) et de santé publique (question des antibiotiques). J'ai trouvé pertinente cette façon d'ancrer la réflexion dans notre présent. Le style est simple et fluide mais utilise ponctuellement un vocabulaire d'une certaine richesse et d'une certaine précision. On peut ainsi relever des mots tels que : question rhétorique, iniquité, purgatoire, dague... sans compter quelques termes médicaux.

La couverture dévoile son mystère au fil des pages... et nous amène à un véritable questionnement éthique. Futuriste mais basé sur l'aube de véritables réflexions biomédicales, ce roman est pour moi un coup de coeur !

 

Des extraits (en espérant ne pas trop en dévoiler) :

 

  • "L'accident a eu lieu il y a plus d'un an. Cela fait deux semaines que je suis réveillée. Une année s'est envolée. J'avais seize ans, j'en ai dix-sept. Pour la deuxième fois, une femme a été élue présidente. On a découvert une douzième planète dans le système solaire. Le dernier ours polaire est mort. Autant de gros titre qui n'ont pas réussi à me secouer. J'ai dormi pendant tout ce temps." (p. 12)

 

  • "C'est de la faute de Claire. J'en suis certaine. Tout est de la faute de Claire. Pourquoi gémit-elle ainsi ? Elle s'est mise à pleurer quand j'ai laissé tomber la tasse. j'avais envie de la frapper. C'est de moi qu'il s'agit, bon sang. De moi. Mais il doit s'agir d'elle aussi, vu la manière dont elle a réagi. Comme si le moindre de mes défauts lui appartenait. Peut-être que je lui appartient, un point c'est tout." (p. 73)

 

  • "N'est-ce pas ce qui fait la vie ? Des morceaux. Des lambeaux. Des moments. Suis-je moins parce que j'en possède moins ? Ou ceux que je possède sont-ils plus importants ?" (p. 89)

 

  • "Ils ont instaurés un système de points. A chaque être est attribué un maximum de cent points. Tiens, prends mes membres, par exemple. La technologie qui permet de faire fonctionner les prothèses a une valeur faible : seize points au total. Mais un coeur, à lui tout seul, vaut déjà trente-cinq points. Si on y ajoute des poumons et des reins, on atteint quatre-vingt-quinze points. - C'est un peu simpliste, non ? - Peut-être. Mais au moins, c'est juste. Si riche ou important soit-on, on est à égalité avec les autres. Tout le monde est dans le même bateau. Et les ressources médicales et les coûts sont ainsi maîtrisés." (p. 106)

 

  • "Ethan se connaît mieux qu'il ne le souhaiterait, et je me connais moins que je ne le désirerais. Deux passés, noir et terrible pour lui, blanc et vide pour moi." (p. 115)

 

  • "L'identité, est-ce être différent des autres, ou être assimilé aux autres ?" (p. 203)

 

  • "Tout le monde doit mourir un jour ou l'autre, dis-je. Papa saisit alors la bouteille de vin et la tient devant la bougie afin de voir combien il en reste. Il la vide ensuite moitié dans son verre et moitié dans celui de maman. Puis, tranquillement, il avale une gorgée. Plus maintenant, répond-il." (p. 219)

 

  • "Ecoute-moi, Jenna. Il y a plusieurs sortes de loi. Certaines sont inscrites dans des livres, et d'autres sont inscrites ici. Il désigne sa poitrine. Dane est peut-être légal d'un point de vue bureaucratique, mais pas du point de vue de la loi du coeur. Mais comment devient-on légal de ce point de vue ?" (p. 236)

 

  • "Je ne veux plus être votre miracle. Je ne peux plus être votre miracle. J'ai besoin de peser le même poids que n'importe qui sur cette planète. J'ai besoin d'être comme tout le monde." (p. 250)

 

  • "J'ai compris que la foi et la science sont les deux revers de la même médaille, séparés par une épaisseur infime, mais suffisante pour qu'elles ne puissent pas se voir l'une l'autre." (p. 278)

 

Plus d'infos sur :

Ricochet

 

E. Pearson, Mary.

Jenna Fox, pour toujours

Ed. Les Grandes Personnes

 2010/281 p.

Rédigé par Nota bene*

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