Publié le 30 Mars 2009

 

 

Ce qu'on appelle le Mouvement de l'Education nouvelle est avant tout un faisceau de pratiques, d'expérimentations et de méthodes se souhaitant "innovantes", non pas tant dans le sens de "nouvelles" que "d'alternatives". Basé sur sur des méthodes dites "actives", ce mouvement s'est construit en réaction à la pédagogie traditionnelle.

Ce que l'on entend par pédagogie traditionnelle c'est une pédagogie magistrale, centrée sur le professeur, qui fonctionne par cours et découpage disciplinaire et repose sur une représentation structurée et impositive du savoir à assimiler. Elle induit une restitution normative, c'est à dire à l'identique, du savoir.

L'Education nouvelle repose sur certains principes :

 

 

  • Le puérocentrisme c'est à dire la prise en compte de la nature de l'enfant et une attention particulière portée à l'appropriation des savoirs,
  • La pratiques des méthodes actives c'est à dire le learning by doing où on privilégie la découverte, l'expérimentation et l'expression libre,
  • Un centrage sur l'enfant et une autorité partagée basée sur la contractualisation, la responsabilisation et l'autonomie.


Les principaux acteurs de l'Education nouvelle :

Claparède
Decroly
Dewey
Ferrière
Freinet
Montessori

Les méthodes :

La pédagogie active
La pédagogie par la découverte
Le travail autonome
La pédagogie par centres d'intérêt
Le travail libre par groupe
Le travail libre sur document

Pour aller plus loin :

L'article de Wikipédia
Le site de l'ANEN (Association nationale pour le développement de l'Education Nouvelle)
Le site de Laurent Gutierrez sur l'histoire du Mouvement de l'Education nouvelle en France
[A signaler sur ce dernier site, au niveau de la littérature jeunesse : une page consacrée aux albums du Père Castor de Paul Faucher]


 

Rédigé par Nota bene*

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Publié le 30 Mars 2009

Vu sur le site des Infostratèges :

"Le site 
Google Operating System a récemment donné quelques informations intéressantes pour cibler une recherche dans Google Images. En effet, il est désormais possible de cibler un peu plus sa requête sur une dominante couleur de son choix. Il est alors nécessaire d'ajouter dans l'URL, la syntaxe suivante : "&imgcolor=la couleur de son choix (en anglais)"
Certes, la procédure n'est pas encore "automatisée" via l'ajout d'un champ dédié dans le formulaire de recherche avancée mais cette astuce est à retenir
".

 

Rédigé par Nota bene*

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Publié le 30 Mars 2009

Vu sur le blog de Caro, la sortie prévue en octobre 2009 de l'adaptation cinématographique du célèbre ouvrage de littérature jeunesse de Maurice Sendak :
 
Max et les maximonstres (Where the Wild things are en version originale)
 
Il est d'ors et déjà possible de visualiser la bande annonce :
 
 
 
C'est le réalisateur Spike Jonze qui met en scène le film 46 ans après la parution du livre.


 
L'histoire : Max, un petit garçon pas très sage, est privé de dîner et envoyé par sa mère dans sa chambre. Celle-ci se transforme peu à peu en forêt, puis l'océan se fait entendre. Max embarque alors sur un bateau et navigue longtemps jusqu'au pays des Maximonstres. Les habitants l'accueillent en faisant grincer leurs crocs, rouler leurs yeux, menaçant de le griffer et criant tant et plus. Max leur ordonne de faire silence et devient ainsi leur roi. Une fête épouvantable s'ensuit mais l'estomac de Max gargouille et puis il se sent seul...

Source interréssante à consulter pour une analyse de l'oeuvre écrite :

le site de l'Association française pour la lecture
 

> Thème : symbolique du rêve
Comment un enfant puni prend plaisir à entrer dans le monde merveilleux du rêve mais...
comment en fait, pour lui, rien ne peut remplacer l'amour maternel.
 
                         

Rédigé par Nota bene*

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Publié le 30 Mars 2009

 

 

Vu sur Fluctuat.net : "Ca y est, c'est officiel : les pages de l'encyclopédie numérique Encarta vont se refermer définitivement le 31 octobre 2009. Il semble que le projet de Microsoft n'ait pas résisté à la concurrence wikipédienne".

L'aventure de cette encyclopédie numérique, incluant le contenu de plusieurs éditions prestigieuses telles que l'Encyclopaedia Britannica, Collier's Encyclopedia et New Merit Scholar's Encyclopedia, a démarré en 1993. D'abord disponible en DVD-Rom et DC-Rom, Encarta est arrivée sur le Net avec un accès payant. Elle a fini par rendre ses 35 000 articles accessibles gratuitement, avec des formules d'abonnement spécifiques. En 2007, la version française d'Encarta comptait 36 500 articles et 25 000 médias (photos, vidéo, bandes sonores).


Son modèle a été sévèrement bousculé avec l'arrivée en 2001 de Wikipedia, l'encyclopédie en ligne gratuite, alimentée par les internautes eux-mêmes. La fiabilité des informations publiées a beau être régulièrement remise en question, le succès wikipédien est au rendez-vous... et l'échec d'Encarta aussi.



Voir le communiqué de Microsoft Encarta

 

 

 

Rédigé par Nota bene*

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Publié le 29 Mars 2009

Vu sur Le guide des Egarés d'Olivier Le Deuff, l'article Besoin d'affirmation versus besoin d'information (et de formation). En voici le début :

"Les jeunes générations ne conçoivent pas les objets techniques dans une perspective pédagogique ou d’acquisition d’informations et de connaissances. Ce n’est en aucun cas, l’objectif premier de l’usage des blogs, des réseaux sociaux, des messageries instantanées ou du portable chez beaucoup d’usagers. Il s’agit d’une nécessité de s’intégrer et de montrer à la fois sa présence et son apport individuel au sein d’un collectif. Pour autant, il ne s’agit pas d’intelligence collective ou collaborative, mais davantage de sociabilité juvénile pour reprendre l’expression de Cédric Fluckiger. Les adolescents notamment cherchent à se distinguer également de la culture parentale ainsi que de la culture scolaire, démarche essentielle à la construction du jeune adulte. Pour autant, nous ne pouvons adhérer à une vision qui fait du jeune, un individu auto-formé par l’entremise des objets techniques et encore moins comme des experts du web 2.0 comme le qualifie de manière absurde un récent rapport sur les européens entre 15 et 25 ans. Il ne faut donc pas confondre les différents besoins des jeunes générations. Les études sociologiques relèvent donc principalement le besoin d’affirmation qui repose notamment sur l’exhibition de son capital relationnel, et de son affiliation au groupe, partie intégrante de la définition de soi adolescente.
Il faut donc ne pas oublier les autres besoins et notamment les besoins d’information qui sont tout autant des besoins de formation
".

Ainsi, il sagit de rester vigilant sur la question de l'autorité, qui a parfois tendance à s'effacer face à celle de la popularité.

Rédigé par Nota bene*

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