Ici ça va

Publié le 25 Septembre 2017

Ici ça va par Vinau

 

La quatrième de couverture :

 

Pour échapper à un quotidien stressant, un couple trouve refuge au milieu des herbes folles, dans les ruines d'une maison familiale. Lui reconstruit, elle jardine. Et tandis que les blessures du passé surgissent entre les fissures des pierres, chacun se reconquiert, redécouvrant le goût de la vie et le chemin lumineux qui conduit à l'autre...

 

 

Mon avis :

 

C'est grâce à une rencontre organisée en librairie que j'ai pu découvrir tout récemment Thomas Vinau. Salué fraternellement par Timothée de Fombelle en 2015, le court roman de Thomas Vinau ne pouvait donc être une mauvaise idée de lecture. Son écriture se rapproche en effet de celle de Timothée de Fombelle de par sa douceur et certaines références la traversant : la forêt, l'eau, l'enfance évidemment. Par une succession de phrases concises - car il est avant tout poète - Thomas Vinau parvient à faire affleurer une sensibilité du banal. Pour lui, "écrire c'est d'abord regarder".

 

Dans ce court roman, on découvre tout doucement pourquoi le narrateur et sa compagne sont venus s'installer dans cette maison de campagne. Dans ce paysage d'herbes folles et de rivière, ils vont réapprendre à savourer le quotidien et tenter - pour lui - de retrouver des souvenirs d'enfance enfouis. Il sera question d'une canne à pêche, d'un ragondin, de mains qui apprennent à signer, de vignes et d'une nièce... Recevoir la visite de son frère scellera en effet un renouveau. La rénovation - de la maison comme des liens familiaux - aura lieu. Un texte fluide qui fait du bien et qui sent bon le grand air et l'humus.

 

 

Vinau, Thomas

Ici ça va

Ed. 10-18

2014

 

Rédigé par Nota Bene

Publié dans #Je lis

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