Faudrait peut-être recadrer
Publié le 20 Mars 2025
C'est avec plaisir que j'ai retrouvé à la lecture de ce livre l'humour un poil militant des deux sœurs ne se cachant plus sous le pseudonyme de L'indéprimeuse. Comme dans le premier opus T'as pas l'impression de prendre toute la couverture ? la forme est ici aussi importante que le fond. Le message féministe est toutefois plus présent et combatif, comme le suggérait le sous-titre : Petites pensées féministes dans un monde plutôt genré. Peut-être un peu au détriment des clins d'œil littéraires. Les autrices s'amusent toujours de la typographie et nous offrent une sorte de poésie de l'absurde composée d'aphorismes, de fausses couvertures de livres, de variations typographiques, de "petites phrases (peut-être) prononcées par l'histoire du féminisme"... C'est un recueil plein d'ironie et d'autodérision à découvrir et à offrir aux amoureux des mots comme aux féministes.
Il se pourrait que la véritable leçon du féminisme soit de comprendre que l'affirmation "ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants" avait pour but de nous convaincre, pas de nous faire rêver.
Quand on met des années à se fabriquer une zone de confort, c'est pas pour que le premier abruti nous dise d'en sortir.
L'anaphore est une figure de style.
L'anaphore est utilisée pour créer de l'impact.
L'anaphore est la répétition d'un même mot ou groupe de mots en début de phrases ou de vers.
L'anaphore crée l'emphase.
L'anaphore apparaît dans les discours politique quand l'heure est grave.
L'anaphore est un petit peu reloue au bout d'un moment.