Le Passage du Diable
Publié le 21 Novembre 2014
La quatrième de couverture :
Depuis son plus jeune âge, Daniel Cunningham a vécu enfermé, avec pour seule compagnie les livres et sa mère – qui l’a gardé reclus, à l’écart du monde extérieur, et qui n’a cessé de lui répéter qu’il était malade. Un jour, des coups frappés à la porte vont tout changer. Des voisins ont découvert son existence, et résolu de libérer Daniel de l’emprise de sa mère. Pris en charge par le docteur Marlow et sa famille, il va découvrir peu à peu que tout ce qu’il tenait pour vrai jusque-là n’était qu’un tissu d’histoires racontées pour le protéger. Mais le protéger de quoi ? De sa vie d’avant Daniel n’a gardé qu’une maison de poupée. Et pas n’importe quelle maison de poupée : c’est la réplique exacte de la maison natale de sa mère, une maison qui recèle de nombreux et sombres secrets. Jusqu’à quels vertiges ces secrets conduiront-ils Daniel ?
Mon avis :
La belle et sombre couverture était séduisante et on m'avait dit du bien de ce roman à l'intrigue mystérieuse voire lugubre. L'atmosphère quelque peu gothique est en effet plaisante et maîtrisée. L'histoire est bien écrite et les personnages intelligents et fouillés. Le mystère lié à un certain manoir du XIXe siècle reproduit à l'identique en maison de poupée plane tout au long d'une bonne partie du récit. Malheureusement, j'en attendais sans doute trop et, à défaut d'une chute ou d'un véritable retournement de situation, c'est finalement une déception qui est arrivée pour moi ! En tant que lectrice adulte, j'avais pu deviner le fin mot fantastique de l'intrigue mais j'espérais que ce ne soit pas tout à fait le cas et que les mystères s'expliquent de façon plus réaliste. Les amateurs du genre et les plus jeunes lecteurs seront sans doute davantage emportés par l'histoire. Par contre, attention à un certain passage un peu dur où il est question d'un suicide. En bref, un roman de qualité pour frissoner.
Fine, Anne.
Le Passage du Diable
Ed. L'école des loisirs
Coll. Médium
2014/306 p.