Dehors, la tempête

Publié le 5 Mai 2020

Dehors, la tempête

Dehors, la tempête : un titre qui sonne plutôt bien en cette période de confinement, n'est-ce pas ? Repéré et acheté dans la foulée le mois dernier, ce livre égrainant les réflexions littéraires personnelles de Clémentine Mélois m'a séduite. J'ai découvert une fraîcheur et une sensibilité teintée d'humour et d'autodérision. Entre souvenirs d'enfance, anecdotes, listes et réflexions, Clémentine Mélois partage son rapport personnel à la lecture, rejoignant forcément l'expérience universelle. Elle évoque avec tendresse et humour ses romans et auteurs fétiches : Moby Dick, Le Seigneur des anneaux, Jean Giono, George Pérec... Elle nous parle, en vrac, de son attrait pour l'océan, des sandwiches de la Brasserie Dauphine, de sa bibliothèque, des livres empilés sur sa table de nuit, du nombre de verres consommés par Maigret dans Maigret et les gangsters, des phrases écrites aujourd'hui que Jules Verne n'aurait pas compris, de la façon dont elle respire les pages des livres... Un livre divertissant dont se délecter en ces temps confinés.

 

Tout me ramène à l'océan, alors même que j'y nage si peu, que j'ai le mal de mer et le vertige des étendues sans fin. Je n'aimerais pas être marin mais je ne connais pas de plus grand plaisir que celui de lire des histoires d'aventures maritimes, à l'abri et au sec sur la terre ferme, tandis qu'au-dehors la tempête - c'est-à-dire l'infini - fait rage inutilement.

 

 

Véritable Madeleine de Proust sonore pour moi : la météo marine sur France Inter le dimanche soir !

Véritable Madeleine de Proust sonore pour moi : la météo marine sur France Inter le dimanche soir !

 

 

Rédigé par Nota Bene

Publié dans #Je lis, #Je lis sur la lecture

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