Publié le 14 Décembre 2008

Depuis les tablettes d'argile et les papyrus, le support "livre" a fait du chemin. L'ère du numérique lui réserve encore des surprises. Pour tourner la page, appuyez sur le bouton : voici désormais le nouveau credo des lecteurs. Les e-books ou livres électroniques (ou encore readers) font leur apparition.

 

 

L’essor des technologies de l’information et de la communication a détrôné la suprématie du support papier. Les avantages d’Internet font de lui le médiateur privilégié de l’information écrite. Sa capacité de mémoire importante, sa facilité d’accès à des contenus actualisés et disponible de n’importe où, sa facilité à retrouver une information précise sont autant de ses atouts. Ainsi, le document se dématérialise et les rapports à l’écrit s’en trouvent modifiés : on parle désormais de e-commerce (commerce électronique), de e-ink (encre électronique) et de e-book (livre électronique).

Les
e-books lancés sur le marché reprennent les qualités essentielles du support numérique à savoir l’interactivité. De la taille d’un livre de poche, l’épaisseur d’un magazine et le poids d’un téléphone portable, les nouveaux livres électroniques n’en peuvent pas moins contenir toute une bibliothèque. La transporter au creux de sa main et la consulter n’importe où est désormais possible.

 

Mais son mimétisme du support papier positionne le livre électronique dans un contexte de références socio-culturelles établies par ailleurs. En effet, les caractéristiques de mise en page du livre sont reprises en quasi intégralité. Certes le texte peut être découpé et structuré sous forme de plusieurs fenêtres ou liens hypertextes, mais la structure n’en reste pas moins une page. Le système de liens se base sur celui des index, tables des matières, paginations, notes et renvois du traditionnel livre papier. Seul reste unique alors son caractère immatériel.

La progressive généralisation des livres numériques (c'est-à-dire les versions numérisées du livre) et des livres électroniques (c'est-à-dire les supports de lecture portables) bouleverse les pratiques. Mais, au lieu de fragiliser le support papier riche de son histoire, elles semblent s’ajouter aux anciennes et en compléter le champ des possibles. Au-delà du livre, c’est le futur du texte en lui-même dont il est question. Ainsi, on peut prendre conscience que l’importante question qui se pose au travers de l’émergence du livre électronique n’est pas l’avenir - voire la survie - de l’imprimé mais celle de la conception de ce qu’est l’action même de lire.

Des références :

Les nouveaux objets de lecture, dossier de la BBF, 2000
Livre électronique, livre numérique, dossier d'Educnet
Le livre numérique pour les nuls, sur l'Express
L'arrivée du Reader de Sony sur le marché français rapportée par Bibliobs
Le livre numérique progresse, Europeana piètine, sur Fluctuat.net

 

 

 

 

Rédigé par Nota bene*

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Publié le 3 Décembre 2008

 

 

Etes-vous du genre à classer vos livres par ordre alphabétique du nom d'auteur (ou tout autre critère), ou bien à laisser les pavés s'accumuler en une joyeuse désinvolture ? Chez soi, dans une bibliothèque ou une librairie, quelle organisation pour quelle impression ?

"Le livre est rangement : il est carré, rectangulaire, ordonné par la numérotation des pages, le sens et la tournure générale de chaque phrase. Mais le livre porte l'anarchie sur lui : il fait exploser sa forme droite en de multiples dimensions, des allégories, des images, des mondes contenus, fantastiques ou non, qui transforment le droit en courbe, en creux et en profond."
Clin d'oeil sur Fluctuat.net
 

 

 

Rédigé par Nota bene*

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Publié le 3 Décembre 2008

Un lexique et jeu de l'oie interessants sur les aspects juridiques de l'information sont à consulter via le blog de Kallirrhoe.
 

Rédigé par Nota bene*

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Publié le 3 Décembre 2008

 

 

C'est aujourd'hui que sortait Les contes de Beedle le Barde, dernier livre de la désormais célèbre J.K. Rowling. La publication en avait été annoncée en juillet 2008. Les bénéfices des ventes sont reversés à l'association Children’s High Level Group (une association caritative fondée par J.K. Rowling et la députée européenne Emma Nicholson, et qui vient en aide aux enfants et adolescents abandonnés dans les institutions spécialisées). En France, c'est la maison d'édition Gallimard qui commercialise ce dernier ouvrage de l'auteure britannique. Il a été tiré à 250 000 exemplaires.

La réalité semble rejoindre la fiction puisque Les contes de Beedle le Barde sont évoqués pour la première fois dans le septième tome de la série, Harry Potter et les Reliques de la Mort. C'est le livre que Dumbledore lègue à Hermione dans son testament. Il est dit que c'est un livre très populaire chez les jeunes sorciers, et est comparé aux Cendrillon et Blanche-Neige du monde moldu.

Pour tout savoir sur l'univers d'Harry Potter sur Fluctuat.net
Les contes de Beedle le Barde sur Fluctuat.net

Les contes de Beedle le Barde sur Bibliobs

J.K. Rowling sur La République des Lettres

Des fiches pédagogiques sur Harry potter chez Gallimard jeunesse


 

 

 

Rédigé par Nota bene*

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Publié le 30 Novembre 2008

Voici le cinquantième article posté sur ce blog !! C'est un nombre modeste... mais ça se fête ! Merci à ceux qui me suivent et encore plus à ceux qui m'encouragent. N'hésitez pas à laisser quelques commentaires afin de partager votre avis sur le blog lui-même ou sur les sujets qui y sont abordés.

 

Nota bene* en quelques mots : 

- Une moyenne de 15 articles par mois

- Plus de 1200 visiteurs depuis sa création

- Du temps, de l'énergie créatrice, une dose d'esprit critique, et... l'espoir de voir ces modestes efforts d'étudiante récompensés dans quelques mois !

 

Au passage, j'en profite pour faire un petit sondage : quelle est la rubrique de Nota bene* qui suscite le plus d'intérêt pour vous ?

 

 

Nota bene*... ad libitum °oO

 

 

Rédigé par Nota bene*

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Publié le 30 Novembre 2008

Pour connaître d'éventuelles ressources à proposer aux élèves en quête d'une identité professionnelle, voici une liste annotée des tests d'orientation les mieux référencés sur le web francophone. Ces tests ne remplacent pas un entretien avec un COP mais peuvent participer à une réflexion sur soi et son/ses projets.

A voir sur le site de Phosphore

Rédigé par Nota bene*

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