Boys don't cry

Publié le 8 Janvier 2012

 

Avec un peu de retard, voici ma première lecture post-Noël...

 

Boys don't cry

  

 

La quatrième de couverture :

 

"J'ai fixé Mélanie. Elle n'avait pas 19 ans. Comment avait-elle pu être assez stupide pour tomber enceinte ? Elle n'avait jamais entendu parler de la pilule ?

- Dante, tu m'écoutes ?

- Hein ?

J'essayais encore d'intégrer que Mélanie était mère quand elle a pris une grande inspiration, puis une autre.

- Dante, c'est toi le père. Emma est ta famille."

 

Dante attend les résultats de ses examens. Le courrier qui lui ouvrira les portes de l'université. De sa future vie. Celle dont il a toujours rêvé. Mais quand on sonne enfin à la porte, ce n'est pas le facteur, c'est Mélanie. Son ex-copine, dont il n'a plus entendu parler depuis des mois. Avec un bébé. Le sien. Le leur. Être père à 17 ans ? Ily a de quoi pleurer. Mais les garçons ne pleurent jamais...

 

 

 

Mon avis :

 

Un titre paru dans la collection Macadam de chez Milan : c'est déjà prometteur. Le dernier né de la plume de Malorie Blackman : d'autant plus. Restait à savoir si cette histoire à l'accent réaliste était aussi réussie et percutante que la série Entre chiens et loups.

Autant le dire tout de suite, en un mot : oui ! Bien que différent, ce roman garde la profondeur d'intrigue et l'écriture à la fois forte et délicate de Malorie Blackman. Le récit alterne les narrations de Dante et de son frère Adam. Chacun d'eux est amené à affronter une situation complexe qui le fera évoluer et devenir adulte. Bien que l'histoire de Dante soit mise en avant, ne serait-ce que sur la couverture du livre, le lecteur est finalement aussi amené à se préoccuper d'Adam et d'un autre problème que la jeune paternité de son frère : celle de l'homophobie. Les deux histoires s'entremêlent et la cellule familiale (Dante, 17 ans, Adam, 15 ans, leur père et leur tante Jackie) s'en retrouve renforcée. Malorie Blackman propose une intrigue puissante et sensible tout en évitant le pathos. En refermant ce livre, on pense un peu à la franchise d'un certain Melvin Burgess et à la tendresse d'une certaine Marie-Aude Murail.

Malorie Blackman a cette fois encore su me séduire par la justesse de ses propos et me convaincre qu'elle est un auteur à suivre. Un livre que je conseille sans hésiter.

 

 

Plus d'infos :

 

Le site de Malorie Blackman

Lirado

 

Blackman, Malorie.

Boys don't cry

Ed. Milan

Coll. Macadam

2011/ 286 p.

 

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Livre 6/12

 

Rédigé par Nota bene*

Publié dans #Je lis

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