Publié le 20 Avril 2010

On nous signale sur Tic tac doc qu'un tableau récapitulant certaines des modalités de pré-inscription en IUFM pour la préparation des concours de 2011 est en ligne sur le portail des IUFM. Attention, certaines pré-inscriptions sont déjà sur le point d'être closes !

Et pour y voir plus clair, des conseils sont donnés aux étudiants de L3, M1 et M2.

IUFM.JPG

Rédigé par Nota bene*

Publié dans #J'ai étudié

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Publié le 19 Avril 2010

Aux Etats-Unis, une médiathèque a acquis en janvier dernier une table interactive Microsoft Surface. Cet équipement de pointe (genre de produit sur lequel travail mon geek chéri) est destiné à offrir une expérience nouvelle au public jeunesse de la médiathèque grâce à la technologie multitouch. Les tables telles que celle-ci permettent à une ou plusieurs personnes d'interagir de manière tactile avec des contenus numériques affichés sur la table.

 

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Plus d'infos ici.

Rappelez-vous, j'avais évoqué la table tactile Microsoft Surface ici et .

Rédigé par Nota bene*

Publié dans #Je veille

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Publié le 15 Avril 2010

Pour commencer les vacances d'avril j'ai lu un roman d'Axl Cendres reçu le mois dernier au lycée.

 

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La quatrième de couverture :

"Au pavillon 43, il y a un Napoléon, un Jésus et une théière humaine. Et, à la barre, Abel Francis Sandro, jeune psychiatre à l'alcoolémie savamment contrôlé (0,8 g dans le sang, jamais plus, jamais moins). Quand il ne rattrape pas les gaffes de son ami Johnny "Rotten Watker", Abel est obsédé par une idée folle : comprendre comment les gens marchent. Depuis son enfance à l'orphelinat, il cherche à croire en l'humanité - c'est même pour ça qu'il est devenu médecin. Mais il se rend vite à l'évidence : sa méthode ne fonctionne pas. Ce qu'il comprend des gens, c'est leurs maladies, pas eux. Alors, le désespoir le gagne. Il mettrait volontiers fin à ses jours, si l'instinct de survie, "cette saloperie", voulait bien le lâcher..."

 

Mon avis :

Ce livre commence bien avec dédicace, bande-son (utilisée pendant l'écriture du livre) et citations (comme par exemple : "Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d'entre nous regardent les étoiles" Oscar Wilde). Il se lit facilement. Par contre il est clair qu'il est destiné à un public de lycéens avertis ! On y évoque : prostitution maquillée de ferveur religieuse, alcoolémie...

C'est drôle, acide, acerbe. Cela s'accompagne de réflexions sur le bonheur, la folie, la religion. J'ai particulièrement aimé le regard porté sur le personnage de Tim. "Tim Gondry faisait partie de ces types que Dieu a probablement dû créer juste pour faire chier les autres : grand, beau, intelligent, riche. Et sympa avec ça." Le blond de Gad Elmaleh, en quelque sorte. ^^

 

Extraits :

 

  • "Peut-être que certains hommes sont les enfants nés sous X de Dieu."
  • "Et dans le confessionnel, toutes les semaines, après m'être agenouillé et signé, ça ressemblait à ça :

- "Bénissez-moi, mon Père, parce que j'ai péché.

- Je t'écoute, Abel.

- Eh bien... Soeur Agnès nous a dit qu'on était assez grands pour savoir que le Père Noël, le gros avec les joues roses, c'était q'une invention de Coca-Cola. Elle a dit que c'était commercial, pour vendre plus de Coca...

- C'est exact, Abel.

- Alors j'ai eu une mauvaise pensée, mon Père...

- Laquelle, mon enfant ?

- J'ai pensé que, peut-être... pour Dieu aussi, c'était commercial... je veux dire... que quelqu'un l'avait inventé juste pour vendre des trucs...

- Et pour vendre quoi, Abel ?

- Je sais pas, moi... Des cierges ?"

Après avoir reçu l'absolution, je m'isolais pour accomplir ma pénitence : trente "Je vous Salue Marie" que le Père André me donnait à réciter, plus dix que j'ajoutais comme ça, au cas où.

Et tous les soirs, avant de dormir, je m'agenouillais au pied de mon lit, et je priais Dieu pour qu'il me pardonne de ne pas croire en lui."

 

  • "Et au final, je ne savais peut-être pas comment marchaient les gens, j'avais même renoncé à le comprendre, mais je savais comment les faire marcher."
  • "Mais j'ai trouvé ce que je cherchais : être médecin sans avoir à soigner personne."

 

Plus d'infos sur :

Les incorruptibles

 

Cendres, Axl.

Mes idées folles

Ed. Sarbacane

Coll. eXprim'

2009/188 p.

Rédigé par Nota bene*

Publié dans #Je lis

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Publié le 7 Avril 2010

Après avoir passée commande, les deux tomes de L'immeuble d'en face

de la jeune lilloise Vanyda sont enfin arrivés au CDI du lycée il y a de ça quelques semaines.

J'ai lu le premier.



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La quatrième de couverture :

"Au 1er étage de L'Immeuble d'en face réside une mère célibataire et enceinte. Au second, un couple entre deux âges. Et au troisième, deux jeunes amoureux, Claire et Louis. Un immeuble comme tant d'autres avec ses croisements dans l'escalier, sa solidarité et ses petites histoires, amoureuses ou douloureuses."



Mon avis :

Je m'attendais à mieux. Avis mitigé dû en grande partie au fait que je trouve la BD dure à lire... trop de petites cases sans texte : on a du mal à arrêter son regard. Bon, il faut bien avouer que je suis loin d'être une connaisseuse dans ce domaine, ceci explique peut-être cela. Mais je vous livre mon ressenti sans prétention aucune. 
Par ailleurs, le sens de lecture change parfois, on doit tourner le livre et suivre trois histoires parallèles... un peu déroutant mais assez enrichissant au niveau de l'expérience de lecture.

 

Les histoires de chacun des habitants de l'immeuble sont sympas mais sont à mon sens seulement effleurées dans le 1er tome. J'ai particulièrement apprécié suivre le jeune couple (identification, vous avez dit identification ? ^^). Je suppose qu'il faut que je persévère et découvre le deuxième... ou pas.



Plus d'infos sur :
 

 

Vanyda.
L'immeuble d'en face 
Ed. La boîte à bulles
Coll. Contre-jour
2004/166 p.
 

Publié le 7 Avril 2010

Découvert par hasard, ce roman de Joyce Carol Oates était dans ma PAL (Pile à lire) depuis quelques mois. C'est désormais chose faite que de l'avoir lu.

 

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Joyce Carol Oates (dont je n'avais jamais entendu parler jusqu'ici), née en 1938, est une grande figure de la littérature américaine contemporaine. Auteur prolifique, elle est membre de l’Académie américaine des Arts et Belles Lettres depuis 1978.

La quatrième de couverture :

C'était en novembre, un mardi après l'entraînement de natation. La chose avec Mr Tracy, le prof d'anglais de Darren. La chose c'est en ces termes que Darren y penserait par la suite. La chose, un mot vague, indéfini. La chose qui n'était pas arrivée de toute façon. " Après ce jour, après ce qui s'est passé (mais s'est-il vraiment passé quelque chose oe), la vie est différente. Darren est différent. Rien n'est plus comme avant. Ses amis, sa famille, même les gens censés être des adultes responsables ne sont plus comme il les voyait. En qui Darren peut-il avoir confiance désormais ?

Joyce Carol Oates explore, avec son inégalable justesse, la quête identitaire d'un jeune de seize ans dans un monde où il n'a plus de repères. Et face à une société pleine de préjugés. On retrouve comme dans
Zarbie les yeux verts, la modernité et l'efficacité de style de ce grand auteur américain, maître du suspens psychologique.

Mon avis :


Sans parler de chick litt, il est tout de même plus courant d'avoir à faire aux états d'âmes des adolescentes qu'à ceux des adolescents dans les romans jeunesse. Or, nous sommes ici plongés dans les pensées de Darren, lycéen de 16 ans au corps d'athlète dont les filles disent de lui qu'il est "sexy, mais timide" ou "timide, mais sexy". L'incipit donne le ton : "Dès qu'il eut seize ans, qu'il s'étoffa et commença à attirer les regards, les choses prirent une drôle de tournure."

Darren est scolarisé au lycée de North falls. Lorsque son prof d'anglais, M. Tracy, est accusé de pédophilie, Darren se bouche les oreilles. L'affaire prend ensuite des proportions inattendues. Joyce Carol Oates laisse se répandre la rumeur dans cette petite ville de la province profonde des Etats Unis. "Sexualité troublante et troublée, bien, mal et rédemption figurent la trame de cette tragédie de l'Amérique profonde, à travers l'initiation d'un jeune garçon au monde des adultes" (Cf. Lille 3 jeunesse).

On aimerait bousculer Darren pour qu'il parle enfin. On ressent et on comprend sa culpabilité surtout. Camarades de classe, parents, équipe éducative, agents de police... comment les affronter alors qu'ils sont censés nous aider ? Comment se sortir de cet amalgame fait entre homosexualité et pédophilie ? Ce roman est intéressant tant il nous plonge dans le versant psychologique du narrateur. Un bon moment de lecture qui fait réfléchir aux conséquences de certains actes mais aussi au fait de garder le silence sur certains faits.

J'avais envie de mettre un léger bémol pour la fin mais j'ai compris après coup l'intention de l'auteur. Un bravo pour la première de couverture.


Plus d'infos sur :

Ricochet

Lille 3 jeunesse

 

Carol Oates, Joyce.
Sexy
Ed. Gallimard jeunesse
Coll. Scripto
2007/237 p.
 

Rédigé par Nota bene*

Publié dans #Je lis

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Publié le 5 Avril 2010

Après avoir rencontré Fabrice Colin l'année dernière dans le cadre de ma formation PLC1, j'ai à nouveau cette année eu la chance de rencontrer un auteur. En l'occurence, il s'agit de Rachel Corenblit.

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Du 29 mars au 2 avril, dans le cadre du
Printemps de la littérature jeunesse de l'IUFM Midi-Pyrénées, ont en effet été organisés des temps d'échanges, de rencontres et de formation dans le domaine de la littérature jeunesse. Les publics visés étaient en premier lieu les étudiants et stagiaires professeurs des écoles mais aussi les professeurs du 2nd degré (et plus largement : les acteurs du livre, les parents, les enfants et adolescents). Cette année, le thème était : Histoire et mémoire.

En tant que profs-docs, nous avons donc fait la connaissance de Rachel Corenblit et nous sommes intéressés, en référence au thème de la manifestation, à son premier roman :
Shalom salam maintenant.

 

Quelques phrases que je retiens de cette rencontre :

 

  • "Ecrire ce premier livre a été une écorchure qu'il a fallu ouvrir et refermer."
  • "C'est le détail, l'anodin, qui permet de raconter et d'être dans l'histoire. L'intime transcende le "plat" de l'Histoire et c'est ce qui fait le roman."
  • "Ecrire c'est s'effacer."
  • "Plus on écrit, plus on apprend à écrire mais au bout d'un moment il faut "désapprendre" sinon cela devient de la mise en oeuvre d'automatismes, du tirage de ficelles."
  • "J'ai une vision assez cinématographique de mon récit avant de me lancer. C'est ce qui, je pense, donne cette fulgurance et cette énergie à l'écriture."
  • "J'assume le fait que la lecture du livre peut-être difficile : lire c'est reconstruire, c'est se battre."
  • "Mon lieu d'écriture est l'adolescence."
  • "L'écriture est un mélange de complexité et de pudeur. Raconter une histoire peut être tellement complexe qu'il faut dire les choses mais avec pudeur."
  • "Je ne peux commencer à écrire que si j'ai trouvé le titre et la première phrase du livre."

 

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Photo copyright Nota bene*

 

Mes critiques :

Shalom salam maintenant

Un petit bout d'enfer