Publié le 16 Septembre 2008

 

On associe à ce symbole de multiples noms (arobe, arobase, a commercial) et de multiples orthographes (arobase, arrobase, arobas...). Et si ce logogramme nous semble moderne, il n'en a pas moins une histoire qui remonterait à l'antiquité latine.

Certains font l'hypothèse d'une ancienne ligature latine pour ad (« près de », « à », « chez »), la boucle rappelant celle d'un d en onciale. Il pourrait sagir d'un ornement calligraphique utilisé dans les courriers diplômatiques et plus ou moins transmis à l'époque médiévale.

 

On présente aussi ce signe comme provenant de l'arroba, abréviation d'une unité de mesure de masse en usage en Espagne et au Portugal (entre 11,5 et 15 kg selon les régions) et qui était désignée par le même symbole @. Le mot espagnol proviendrait lui-même de la langue arabe ar-roub (le quart).

Il semble en fait que l'utilisation de l'arobase se soit généralisée au XIXe s. aux Etats-Unis comme une fioriture autour du mot at pour les indications de prix ; d'où son nom de a commercial et son apparition sur les claviers des machines à écrire.

Le nom français de l'arobase, dont l'orthographe est incertaine, dériverait de l'arroba espagnole, à moins qu'il ne soit la contraction de la dénomination typographique "a rond bas-de-casse".

C'est en tous les cas en 1972 que Ray Tomlinson, inventeur du courrier électronique, a eu l'idée d'utiliser ce signe ne figurant dans aucun nom propre d'aucune langue pour séparer de façon nette dans le libellé de l'adresse le nom du destinaire et celui de la machine hébergeant sa messagerie.

Aujourd'hui, le signe @ est principalement utilisé dans de nombreuses langues comme symbole du courrier électronique, voire de l'Internet dans son ensemble.

Pour plus de détails voir :
L'histoire de l'arobase, pistes pédagogiques des expositions virtuelles de la BNF

Rédigé par Nota bene*

Publié dans #Je veille

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Publié le 15 Septembre 2008

Le ministre Xavier Darcos a annoncé hier sur France-Info vouloir mettre en place un "code de la paix" dans les établissements scolaires, cette mesure s'inscrivant dans le dispositif plus global de la réforme des lycées annoncée en juin dernier. Ce code serait un règlement commun en ce qui concerne les éventuelles dérives de violences, dégradations, comportements non adaptés au cadre scolaire et reposerait sur trois principes : la recherche de responsabilité civile, l'abandon de la solution de l'exclusion d'un élève et enfin l'accélération des mesures disciplinaires. Le ministre a dors et déjà chargé un magistrat, Laurent Huet, de lui faire des propositions formelles.
 
Déjà beaucoup critiqué pour son idée d'instauration d'une cérémonie de remise de médailles aux bacheliers, Xavier Darcos se défend en déclarant être "à la recherche de la reconnaissance au mérite".
 
Alors, effet d'annonce cachant les vrais problématiques éducatives du moment ou réelle avancée pédagogique ?

Rédigé par Nota bene*

Publié dans #Je veille

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Publié le 14 Septembre 2008

L'inscription au concours - dont les étudiants en IUFM ne sont pas dispensés - est lancée ! La procédure s'effectue sur le site du Ministère de l'Education nationale, ici, du jeudi 11 septembre 2008 au mardi 21 octobre 2008. A ne pas manquer ensuite : la confirmation d'inscription entre le jeudi 30 octobre et le jeudi 13 novembre 2008. Le compte à rebours est donc activé...

Rédigé par Nota bene*

Publié dans #J'ai étudié

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Publié le 10 Septembre 2008

Quel sujet plus approprié pour débuter ce blog que La Rentrée littéraire ?

Ce phénomène, qui s'est peu à peu mis en place au début du XXe siècle, notament suite à la création du prix Goncourt, a conduit les éditeurs à privilégier cette période - de fin août à début novembre - pour sortir leurs nouveautés d'un seul tenant et ainsi multiplier leurs chances d'obtenir un prix littéraire (dont les résultats sont révélés pour la plupart dans le courant du mois de novembre). Le phénomène a pris aujourd'hui l'ampleur culturelle et commerciale qu'on lui connaît et est devenu un rendez-vous incontournable du monde littéraire.

 
Avant tout, voici les traditionnels chiffres de l'évènement :

- 676 nouveaux romans sont annoncés, soit une cinquantaine de moins qu'en 2007, ceux-ci restant d'une quantité néanmoins toujours aussi manifeste.

- En cette période de baisse du pouvoir d'achat, les grandes maisons d'édition comme Gallimard (avec 16 titres) et Actes Sud (avec 12 titres) ont réduit leur production.
A contrario, Grasset s'aventure avec 14 romans contre 9 en 2007.

- On trouvera 466 romans français et 210 romans étrangers.

- Enfin,
91 premiers romans, contre 102 l'année dernière, tenteront de trouver leurs lecteurs.

- En ce qui concerne les tirages, c'est à nouveau Amélie Nothomb qui l'emporte avec
200 000 exemplaires tirés pour Le fait du prince, chez Albin Michel. L'éditeur a également tiré 100 00O exemplaires du Paradis conjugal d'Alice Ferney.

 

Zoom sur Alice Ferney :

Oser le roman psychologique au féminin sans pour autant tomber dans la chicklitt de ces dernières décennies...

Après
Les autres publié en 2006 chez Actes sud, elle réitère avec Paradis conjugal publié cette fois-ci chez Albin Michel. Elle aborde à nouveau les thèmes du désir et de l'amour - de soi comme de l'autre - au travers d'une écriture pleine de finesse. Alice Ferney exprime les imperceptibles mouvements des pensées et sentiments de son personnage. Elle installe son regard face au prisme de la conscience. On trouve comme du Nathalie Sarraute dans ces pages...
 
L'histoire : pour la énième fois, Elsa, mère de famille, quatre enfants, regarde le DVD de
Chaînes conjugales de Mankiewicz. La veille, son mari l'a prévenue qu'il ne rentrerait pas dans une maison où sa femme regardait en boucle depuis trois mois le même film. Elsa regarde les héroïnes du film, véritables révélatrices de sa situation conjugale. Elle s'apitoie, cherche à éclairer sa propre situation et trouve enfin l'envie de reconquérir son mari...
 
Pour en lire quelques bonnes feuilles, car elles sont ce que les bandes-annonces sont aux films :


Les bonnes feuilles de Paradis conjugal d'Alice Ferney