Une nouvelle version du thésaurus de l'Éducation nationale (répertoire structuré de mots-clés pour l'indexation de documents) fait apparaître un panel de termes représentatifs des évolutions de la société.
Pour l'anecdote, voici quelques uns de ces mots nouvellement listés : k-pop, deepfake, précarité énergétique, handicap invisible, soumission chimique (viol), tourisme spatial, éthique de l'intelligence artificielle, réensauvagement, écoanxiété... et quelques personnalités comme Alexeï Navalny, Plantu ou Taylor Swift.
Depuis peu je propose une nouvelle activité au CDI et je me réjouis de l'engouement qu'elle suscite. Chacun est invité à participer à l'élaboration d'un puzzle (de 1000 pièces), en y consacrant un peu de temps, de patience et de concentration. C'est une activité ludique mais calme, qui permet de lutter contre le désœuvrement et d'élargir la palette des possibles dans un esprit collaboratif et apaisant.
Après une session 2022 à assurer la logistique de l'épreuve et une session 2023 en tant que jury candide, j'ai de nouveau eu la responsabilité de juré, cette fois-ci en binôme avec une collègue de mathématiques. J'ai vu défiler 53 candidats sur cinq jours, en majorité des spécialités mathématiques / SVT, mathématiques / physique-chimie et mathématiques / NSI et parfois mathématiques / SES. Les prestations étaient correctes mais peu nous ont enthousiasmé. J'ai entendu parler de logarithmes, de calcul d'annuité d'un emprunt, de fiabilité des sondages, de probabilités, de suites numériques, de logarithmes, de courbe de Gatsby, d'échelle de Richter, de coefficient de Gini, de probabilités, de logarithmes, du nombre pi, de paradoxes, de probabilités, de logarithmes, de rigidité cadavérique, de raisonnement par récurrence, des tours de Hanoï, de la machine Enigma, de poker, d'équa' diff' sans oublier les probabilités et les logarithmes... J'ai découvert le verbe "approximer" et j'ai eu le plaisir d'aller pour une fois travailler à pied, à quelques minutes seulement de chez moi.
Deux perles. Saviez-vous que :
"Au XVIe siècle, on ne savait pas faire de mathématiques et en particulier de probabilités."
"Les mathématiques ont besoin de l'architecture pour être représentées dans la vie."