Publié le 24 Novembre 2009

 

"Visite conseil", c'est le nom de la 1ère visite effectuée par le référent IUFM ou "conseiller pédagogique" sur le lieu d'exercice du stagiaire. Elle se déroule généralement dans le courant du mois de novembre ou décembre. Ses objectifs sont les suivants :

 

  • Analyser l'intégration du stagiaire dans l'établissement,
  • Analyser la réalisation des tâches documentaires,
  • Analyser la capacité à prendre du recul (sur ses pratiques, le CDI, l'établissement...),
  • Analyser la conception et la conduite d'une séance pédagogique (seulement dans le cas où celle-ci a lieu lors de la visite),
  • Analyser la faisabilité du mémoire.

 

Ainsi, et comme son nom l'indique, cette visite permet au conseiller pédagogique de vérifier le bon déroulement du stage et d'apporter des conseils au stagiaire afin que ce dernier optimise ses pratiques professionnelles. Enfin, les compétences à travailler plus particulièrement dans l'optique de la 2e visite sont listées.



BILAN :

En ce qui me concerne, celle-ci s'est déroulée lundi. Ma conseillère pédagogique est restée près de 3h avec moi ! Je lui ai fait visiter le CDI, nous avons discuté de ce que j'avais pu faire depuis le début de l'année, du type d'établissement dans lequel je suis... Pour avoir un support de discussion, j'avais justement dû préparer une petite présentation écrite de l'établissement et du CDI. Nous avons également abordé la question du mémoire. Enfin, elle est restée observer la façon dont je m'y prenais avec les groupes de TPE (mes fameux 1ère L2).

Sa visite a en fait été relativement informelle, sous forme de discussion et d'échanges autour des pratiques. Il me semble que l'intérêt résidait davantage dans le fait d'évoquer d'éventuels freins   à faire ceci ou cela que dans un réel jugement.

 

Et vous, comment avez-vous vécu votre 1ère visite ?

 

 

 

Rédigé par Nota bene*

Publié dans #J'ai étudié

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Publié le 23 Novembre 2009

C'est le titre de l'émission diffusée ce soir sur France 2 suite au téléfilm Mourir d'aimer réalisée par Josée Dayan et avec Muriel Robin dans le rôle principal.

Les invités de l'émission : des témoins d'affaires similaires, des avocats, un psychiatre, le scénariste du film Mourir d'aimer, un représentant des lycéens et en tant que représentant du corps enseignant... notre cher Philippe Meirieu.

Grace à lui on touche selon moi à l'essentiel du débat : ce que veut dire "aimer" quand on a 14 ans, ce que veut dire être majeur à 18 ans, le rôle d'enseignant, la séduction qui peut être mise en oeuvre dans un but pédagogique et non personnel, la déontologie...

Rédigé par Nota bene*

Publié dans #Je veille

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Publié le 19 Novembre 2009

Le message du CSA est clair : la télévision n'est pas adaptée aux enfants de moins de 3 ans. Avant cet âge, ils n'ont pas encore de recul par rapport aux images, confondent fiction et réalité, sont sensibles aux messages publicitaires qu'ils prennent au pied de la lettre. Devant un écran de télévision, ils restent passifs alors que le développement à cette période est basée sur l'interaction au monde.

Serge Tisseron, psychiatre et psychanalyste, nous explique dans le journal de 13h de France 2 d'aujourd'hui qu'il faut se référer à la "rêgle des 3, 6, 9, 12".

Avant 3 ans = pas de télévision
Avant 6 ans = temps de télévision inférieur à 1h30/jour et pas de console de jeux vidéo personnelle
A partir de 9 ans = navigation Internet accompagnée des parents
A partir de 12 ans = navigation Internet seul mais avec un système de contrôle parental... ou le professeur-documentaliste bien sûr !



En savoir plus :

Début de la campagne pour sensibiliser aux effets de la télévision chez les plus jeunes, Le Monde
La protection des mineurs à la télévision, CSA


 

Rédigé par Nota bene*

Publié dans #Je veille

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Publié le 19 Novembre 2009



La quatrième de couverture :

Avec les dinosaures et le big bang, Dieu est la question qui passionne le plus Henri. Un jour, il décide de s'y intéresser à fond, et de commencer par interroger les adultes qui l'entourent. Sa mère a autant de mal à décider si elle croit en Dieu ou non qu'à savoir ce qu'elle va faire à dîner le soir-même, ce qui, croyez-en Henri, n'est pas peu dire. Mais elle considère qu'il faut connaître les récits de la Bible, tout comme il est indispensable d'avoir appris les Fables de La Fontaine. Le père d'Henri a un avis beaucoup plus tranché : il faut régler son compte à Dieu comme s'il s'agissait du Père-Noël. Sa grand-mère, elle, entretient d'excellentes relations avec Dieu, et serait ravie que son petit-fils fasse de même. Henri ne se sent pas très avancé. Peut-on prier Dieu pour avoir de bonnes notes en dictée ? Pour que les notes de sa propre sœur connaissent une petite baisse ? Et surtout, est-il possible d'avoir une conversation véritablement enrichissante avec un adulte ?

 


Mon avis :

Un petit livre qui se lit très vite et qui a le mérite d'aborder un thème que l'on rencontre peu en littérature jeunesse : Dieu. Existe-t-il vraiment ? Peut-il améliorer nos résultats scolaires ? Peut-on ne pas y croire ? Le début m'a laissé perplexe mais la suite est réellement intéressante. Il y a aussi des réflexions sous-jacentes concernant les difficultés scolaires et la motivation ainsi que le dialogue adultes/enfants. Le ton est badin et le style léger. Le livre s'adresse aux plus jeunes (primaire) et aux niveaux 6e-5e.

 


Extraits :

"Et voilà comment Alfred m'a emmené à la bibliothèque tout un après-midi, et comment j'ai appris énormément de choses en farfouillant dans les bouquins. Car cette histoire de Dieu est beaucoup plus compliquée que ce que l'on pourrait croire.
[...] Sitôt arrivés à la bibliothèque, nous avons élu une table au milieu de la grande salle, nous y avons déposé nos crayons et nos cahiers. Puis nous sommes partis en chasse des différents visages de Dieu.
La bibliothèque est un endroit formidable pour les paresseux. La seule chose qu'on leur demande est de chercher les livres intéressants. Une fois qu'on a trouvé, on copie. Vous avez bien lu : on copie. Fantastique. Inutile de tout pomper, il suffit de bien lire et de de choisir les passages utiles. Je n'appelle pas ça du travail.
Quoique... Avant de copier bêtement, nous avons réfléchi pour mettre un peu d'ordre dans la pagaille. Car il existe une foule de religions."

"Un gros malin a écrit un jour que Dieu était une mauvaise réponse, mais une bonne question. Dieu est fait pour les hommes et pour le temps présent. Pas pour les étoiles ni pour l'éternité."

 

 

Un livre de Marie Desplechin à conseiller ?
 

 

Desplechin, Marie.
Et Dieu dans tout ça ?
Ed. L'école des loisirs
Coll. Neuf
1994/127 p.
 

Rédigé par Nota bene*

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Publié le 18 Novembre 2009

Quand on se replonge dans les fiches de lecture de PLC1, voici ce que l'on trouve :






L'auteur :


Scott Westerfeld est née au Texas en 1963. Cet auteur de SF s’est notamment illustré dans le sous genre du Space opera.

 

[Les récits de Space opera ont pour caractéristique commune de se dérouler à une échelle interplanétaire, ce qui a pour effet de magnifier les enjeux des thématiques abordées par le récit de science-fiction (l'avenir de l'espèce humaine, les rencontres avec des espèces extraterrestres, les enjeux politiques (conflits entre des entités à l'échelle galactique), l'écologie...). Certains auteurs de Space opera s'efforcent de rendre leurs récits plus crédibles en y intégrant des éléments scientifiquement avérés, ou bien en anticipant l'usage de technologies qui font l'objet de débats ou de spéculations dans les milieux scientifiques.]


La quatrième de couverture :


Tally aura bientôt 16 ans. Comme toutes les filles de son âge, elle s’apprête à subir l’opération chirurgicale de passage pour quitter le monde des Uglies et intégrer la caste des Pretties. Dans ce futur paradis promis par les Autorités, Tally n’aura plus qu’une préoccupation, s’amuser…

Mais la veille de son anniversaire, Tally se fait une nouvelle amie qui l’entraîne dans le monde des rebelles. Là-bas, elle découvre que la beauté parfaite et le bonheur absolu cachent plus qu’un secret d’Etat : une manipulation.

Que va-t-elle choisir ? Devenir rebelle et rester laide à vie, ou succomber à la perfection ?


Mon avis :


Le roman aborde des thèmes variés :
 

  • la quête identitaire : les notions de choix, de responsabilités et de liberté,
  • l’importance du regard : celui que l’on porte sur soi, celui que nous renvoient les autres,
  • le fascinant pouvoir qu’exerce la beauté,
  • l’écologie et les risques de l’ultraprotectionnisme,
  • l’amitié, la rébellion et les doutes, les relations amoureuses…

Sur le mode de l’utopie/contre-utopie, on y retrouve bien sûr des airs du "Meilleur des mondes" d’Aldous Huxley. Le roman a obtenu le grand prix de l'imaginaire 2008. Le scénario est brillant et pourtant un peu gâché par des lourdeurs de style et des longueurs... ce qui ne s'améliore pas vraiment dans les tomes qui suivent.

Tome 1 : Uglies
Tome 2 : Pretties
Tome 3 : Specials
Tome 4 : Extras
Tome 5 : Secrets (livre "bonus" qui décrit le monde dans lequel évolue l'héroïne à la fin de la série)

Les premières de couvertures sont assez bien faites à mon sens (dans une logique commerciale certes, mais sympatiques quand même) :







Plus d'infos sur :

Ricochet
Bienvenue à Bouquinbourg

 

Westerfeld, Scott.
Uglies
Ed. Pocket jeunesse
2008/432 p.

 

Rédigé par Nota bene*

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Publié le 18 Novembre 2009

Quoi de mieux que de faire un tour dans la librairie de son quartier pour découvrir les nouveautés éditoriales ? J'ai ainsi pu prendre connaissance d'une nouvelle collection lancée chez Gallimard : Folio junior cinéma"Les classiques de la littérature de jeunesse et du cinéma réunis dans des coffrets collector". Il n'existe pour le moment que 6 titres... en édition limitée. Espérons que l'initiative perdurera.

 

 

Les titres de la collection :

 

 

 
Les quatre filles du docteur March
Mathilda
Charlie et la chocolaterie
Billy Elliot
Babe le cochon devenu berger
Les disparus de Saint-Agil


 

 


On dit merci qui pour les idées de cadeaux de Noël ?


 

 

 

Rédigé par Nota bene*

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