Publié le 23 Octobre 2011

Dernièrement, j'ai lu :

Le complexe de l'ornithorynque de Jo Hoestlandt

Le monde dans la main de Mikaël Ollivier

 

Je suis en train de lire :

L'héritage Jenna Fox de Mary E. Pearson (en stand by)

Droit du sol de Charles Masson (en stand by)

 

Je prévois de lire :

Plein de jolies choses (BD et romans) arrivés au lycée juste avant les vacances

et probablement deux ou trois choses sur lesquelles je vais craquer

au détour de mes escapades en librairie...

sans compter ce qui traine dans ma PAL.

 

 

Rédigé par Nota bene*

Publié dans #Je lis

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Publié le 20 Octobre 2011

 

 

Ce mois-ci, raccourci par les premières vacances scolaires de l'année :

 

J'ai mené 6 séances d'info-doc avec les groupes de 3e DP et donné du travail supplémentaire à certains éléments perturbateurs...

J'ai continué d'inscrire des élèves au Pass culture et sport mais le rendement est au plus bas étant donné l'état CATASTROPHIQUE de notre connexion Internet.

J'ai participé à la réunion du FSE et sollicité un don pour financer l'achat de documents au CDI. Il m'a été accordé un apport de 200 euros.

J'ai réceptionné deux commandes et équipé les livres.

J'ai effectué une courte permanence pour les élections des représentants du personnel.

J'ai accueilli, géré, communiqué...

 

 

Je vous souhaite maintenant de très bonnes vacances !

Fleur en pot

 

 

Rédigé par Nota bene*

Publié dans #Je prof-doc

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Publié le 19 Octobre 2011

Suite à ma lecture enthousiaste de Tout doit disparaître et à l'avis non moins enthousiaste de plusieurs libraires et blogueuses, je me suis plongée dans le dernier roman de Mikaël Ollivier.

 

Le monde dans la main

 

La quatrième de couverture :

"Dans la vie de Pierre, adolescent timide et sans histoire, tout semble normal et lisse. Il partage son temps entre le lycée et le conservatoire, et entretient une correspondance assidue avec sa soeur partie de la maison. Un samedi après-midi, après des courses chez Ikéa, sa mère leur tourne le dos, à lui et à son père. Elle disparaît, sans rien dire. Quelques heures plus tard, elle envoie un sms : "Ne vous inquiétez pas pour moi. Je n'en peux plus, c'est tout." Après le choc, la peur et de vaines recherches policières, la vie s'organise autour de cette absence inexplicable. Les repères s'écroulent. Le vernis se fendille et dans cette famille où l'on parlait peu, les langues se délient soudain, révélant des secrets et des drames insoupçonnés. La violence de ce bouleversement transforme le jeune homme réservé, lui apprenant à se débarrasser de ses peurs et de son excessive sagesse."

 

Mon avis :

Tout commence effectivement par un après-midi chez Ikéa. L'enseigne inspire des réflexions à la fois drôles et piquantes au narrateur, donnant le ton au roman. Pourtant, très vite, le choc de la désertion maternelle appelle une certaine distance mélancolique.

"En cette fin d'après-midi, sur le parking luisant d'Ikéa, c'est comme si elle ne se rendait pas compte qu'il pleuvait." (p. 22)

 

Nous sommes alors plongés dans les jours, les semaines et les mois pendant lesquels Pierre et son père vont devoir apprendre à vivre avec un vide. Au-delà même du problème de la fuite de sa mère, dont on ne connaîtra jamais vraiment les tenants et les aboutissants, le lecteur est amené à suivre l'évolution de Pierre et ses tourments adolescents.

"L'euphorie ne durait jamais longtemps, chez moi, aussitôt étouffée par un sentiment qui m'était bien plus familier : la culpabilité. J'en étais le champion toutes catégories, double médaillé olympique, maillot jaune à vie. Pourquoi j'étais comme ça, à me faire du souci pour tout et à la place des autres, à avoir une boule dans le ventre à la moindre occasion, à me sentir coupable d'un tas de trucs qui dépassaient de loin ma petite vie de lycéen ? Tout petit j'étais pareil, à me rendre malade si je ne faisais pas ce qu'on attendait de moi, à ne pas savoir m'amuser, à paniquer dès qu'il s'agissait de s'écarter des rails de l'habitude." (p. 67)

 

On découvre aussi en même temps que Pierre des secrets ou anecdotes familiales savoureuses et touchantes. Cela donne d'ailleurs envie d'en connaître plus sur sa propre famille.

"- Pierre, quand je serai vieux, vraiment vieux, et que tu seras un homme, un père peut-être, avec des responsabilités, des soucis, une vie à toi dont je ne saurai rien, n'oublie pas qui j'ai été. N'oublie pas, même si je n'ai plus toute ma tête, même si j'ai rapetissé, que je suis tout tassé et que je pue le vieux, n'oublie pas que j'ai été ton père, que j'ai mené ma vie, essayé de guider le début de la tienne. Que j'ai été un homme."

Je n'ai pas su quoi répondre et ce n'est que plus tard que j'ai compris qu'il avait bu et qu'il était sans doute ému, remué par sa visite à mamie. Ce n'était pas agréable de m'imaginer à l'âge de mon père et lui à celui de ma grand-mère." (p. 180)

 

C'est un livre drôle (mention spéciale au personnage de Bonne-maman), sensible et tendre. Un bonheur à vivre un mercredi après-midi bien au chaud sur son canapé.

"J'ai terminé ma cannette, qui avait réchauffé et s'était éventée. Le Coca, c'est comme Ikéa, ce n'est drôle qu'au début." (p. 105)

 

On peut relever au passage un hommage à un certain auteur de littérature jeunesse... :

"- Et si maman était passée dans une autre dimension ? Dans une réalité parallèle ?

- T'es sérieuse ?

- Non. Mais ça me fait penser à Ewilan.

La Quête d'Ewilan, une série de romans que ma soeur avait adorée, il y a quelques années, et qu'elle m'avait fait lire. C'était écrit par Pierre Bottero. Je me souvenais encore du tout début du premier tome [...]" (p. 113)

 

Le titre et la première de couverture révèlent leur magnifique signification en fin de roman au détour de deux passages des plus émouvants (mais à vous de les lire dans leur contexte pour les comprendre...) :

"Je ne sais pas combien de temps durera ma vie, combien de 6 décembre je traverserai encore." (p. 255)

"C'était le monde entier que je tenais dans la main." (p. 266)

 

 

Mais c'est encore lui qui en parle le mieux !

 

 

 

Plus d'infos sur :

Les éditions Thierry Magnier

Ricochet

Petites madeleines

 

 

Ollivier, Mikaël.

Le monde dans la main

Ed. Thierry Magnier

2011/278 p.

 

Rédigé par Nota bene*

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Publié le 13 Octobre 2011

Sur ma lancée des titres à ornithorynques... ma dernière lecture :

 

Le Complexe de l’ornithorynque

 

La quatrième de couverture :

"A chaque fois que je suis tentée par le divin, je bute sur les ornithorynques. Qui ont vraiment une tronche de puzzle raté. Parfois je me sens indulgente et j'explique le cas de l'ornithorynque par un coup de fatigue du Créateur. D'autres fois, il me crève les yeux que tout est affaire de hasard, et que l'ornithorynque en paie le lourd tribut. Mais souvent, je suis tentée de penser : l'ornithorynque... et moi ! Parce que moi je ne suis pas loin de me sentir aussi bizarre que lui, même si ça ne se voit pas de façon totalement évidente."

Philémon intrigue beaucoup sa voisine Carla qui est l'amie de Rose qui rêve d'Aurélien qui croit aimer les garçons. Chacun se frôle, se dévoile, se ment. Chacun se cherche, se cogne, se blesse. Heureusement, les ornithorynques ont la peau dure...

 

Mon avis :

Sur la quatrième de couverture tout est dit, ou presque. Nous sommes en présence des monologues successifs de plusieurs adolescents qui apprivoisent leurs désirs et leurs nouvelles réactions, dans leur corps comme dans leur tête. C'est un texte sensible et touchant qui se lit facilement. On y suit la relation de Carla et Pierre, plutôt amusante, et celle de Rose et Aurélien, révélatrice de difficultés moins anodines (le handicap, l'homosexualité). On peut aussi souligner les répliques croustillantes de Lola, la petite soeur de Carla.

Le titre fait bien sûr référence au Complexe du homard, la théorie sur l'adolescence de Françoise Dolto. Mais ici, l'adolescent ne perd pas sa carapace, restant "nu" le temps d'en fabriquer une nouvelle, à l'instar du homard. Jo Hoestlandt traduit le malaise des adolescents par la figure de l'ornithorynque : les différentes parties de son corps peuvent être belles... mais assemblées, elles semblent former un tout plutôt laid et difficile à assumer.

 

Plus d'infos sur :

Ricochet

BlOg-O-nOisettes

 

Les autres livres de la collection Macadam de chez Milan chroniqués sur Nota bene* :

 

 

Hoestlandt, Jo.

Le complexe de l'ornithorynque

Ed. Milan

Coll. Macadam

2007/154 p.

 

Rédigé par Nota bene*

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Publié le 13 Octobre 2011

 

Un élève en exclusion-inclusion passe l'après-midi au CDI pour du travail à réaliser en Lettres et en Histoire-géo...

 

  • Un premier travail sur les biographies de Nelson Mandela et Gandhi :

 

A priori : "De toute façon ça sert à rien on sait même pas qui c'est ce Gandhi et puis la prof je suis sûr elle va pas lire."

Conclusion : "Ah ouai c'est plus clair et plus simple dans le dictionnaire en fait, par rapport à Wikipédia. Là on a juste l'essentiel au moins."

 

 

  • Deuxième travail sur les écrivains de science-fiction :

 

A priori : "Hein mais c'est trop chiant il va falloir que je cherche sur Wikipédia [pour les dates de vie et de mort] et après sur Google images [pour les illustrations des premières de couverture] !"

Conclusion : "Ah c'est elle [Mary Shelley] qui a écrit Frankenstein ? Ah il a écrit des poèmes [Jules Verne] ?"

 

Publié le 12 Octobre 2011

 

Oui, je me lance enfin dans l'aventure du swap !

 

Pour ceux qui se demanderait ce qu'est un swap, une petite explication s'impose :

"Swap" signifie "échange" en anglais. Ce terme fait maintenant partie intégrante du langage des blogueurs. En effet, le principe du swap consiste à s'échanger un colis contenant des objets sur un thème donné. En l'occurrence, Hérisson08, à l'initiative du swap auquel je vais participer, nous propose un swap littéraire. S'investir avec plaisir sur la confection d'un colis (on est donc un "swappeur" ou une "swappeuse") en attendant impatiemment d'être gâtée en retour par son ou sa "swappé(e)" : quelle belle idée ! L'intérêt pour les blogueurs c'est bien sûr de pouvoir faire part de son colis sur son blog et dans notre cas, de pouvoir faire ensuite un compte-rendu de ses lectures.

Les maîtres-mots d'un swap sont donc la confiance et la surprise !

 

Un swap se déroule en plusieurs étapes :

  1. L'inscription auprès de l'organisatrice, qui envoie ensuite un formulaire à remplir,
  2. La constitution des binômes (par tirage au sort ou pas),
  3. La confection du colis,
  4. L'envoi des colis dans une période fixée à l'avance afin que tout le monde puisse ensuite découvrir ses surprises en même temps.

 

 

Swap Nouvel an

 

 

Pour ce swap littéraire sur le thème du Nouvel an proposé par Hérisson08, le colis devra contenir :

  • Un de nos livres coup de coeur de l'année 2011,
  • Un livre dont le thème tourne autour du temps (livres historiques, voyages dans le temps, dystopies...),
  • Un calendrier ou un agenda pour 2012,
  • Une idée de bonne résolution (sous forme de carte, de carnet, d'objet... fait main ou non),
  • Et une gourmandise.

 

Les inscriptions sont ouvertes sur le blog Délivrer des livres jusqu'au 31 octobre.

Les questionnaires sont à retourner avant le 6 novembre.

L'envoi des paquets est prévu entre le 14 et le 30 décembre.

Le déballage est prévu pour le mercredi 4 janvier 2012 !

 

Merci à Hérisson08 pour cette belle initiative !

 

 

 

Rédigé par Nota bene*

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