Publié le 28 Avril 2017

Portugal par Pedrosa

 

 

La quatrième de couverture :

 

La vie est grise. Simon Muchat, auteur de bandes dessinées, est en panne d'inspiration et son existence est en perte de sens. Invité à passer quelques jours au Portugal, il retrouve par hasard ce qu'il n'était pas venu chercher : les odeurs de l'enfance, le chant des rires de vacances, la chaleur lumineuse d'une famille oubliée - peut-être abandonnée. Quel est le mystère des Muchat ? Pourquoi Simon se sent-il nulle part ? Et pourquoi, sans rien comprendre à cette langue étrangère, vibre-t-il à ses accents ? Des réponses et d'autres questions l'attendent au cours de ce voyage régénérateur. Ancré dans son passé gommé, Simon pourra enfin retracer sa propre trajectoire. Et la vie retrouver ses arcs-en-ciel.

 

 

Mon avis :

 

Une belle découverte d'un graphisme magnifique : doux, chaud, lumineux, profondément délicat. Une introspection pudique et nostalgique pour un personnage en quête de ses origines entre la France et le Portugal. Un auteur de bande dessinée que je prendrai plaisir à lire de nouveau : son album aux accents métacognitifs Les équinoxes m'attend dans les bacs à BD du CDI du lycée !

 

 

Pedrosa, Cyril

Portugal

Ed. Dupuis

2011 / 261 p.

 

Publié le 26 Avril 2017

Thierry Smolderen et Alexandre Clérisse - L'été Diabolik.

 

 

La quatrième de couverture :

 

Un agent secret sorti de nulle part, un accident dramatique, une fille troublante et la disparition de son père, le tout en deux jours... Pour Antoine, 15 ans, l'été 1967 sera celui de toutes les découvertes.

 

 

Mon avis :

 

Une BD aux couleurs acidulées et au graphisme pop réussi, divertissante, mais dont l'intrigue, qui débute en 1967, ne m'aura pas réellement transportée : une histoire d'espionnage sur fond de souvenirs adolescents naïfs. Le rebondissement n'aura pas suffit à renverser la vapeur. Dommage.

 

 

Smolderren, Thierry

Clérisse, Alexandre

L'été Diabolik

Ed. Dargaud

2016 / 170 p.

 

Publié le 25 Avril 2017

No home par Gyasi

 

La quatrième de couverture :

 

XVIIIe siècle, au plus fort de la traite des esclaves. Effia et Esi naissent de la même mère, dans deux villages rivaux du Ghana. La sublime Effi a est mariée de force à un Anglais, le capitaine du Fort de Cape Coast. Leur chambre surplombe les cachots où sont enfermés les captifs qui deviendront esclaves une fois l’océan traversé. Effi a ignore que sa soeur Esi y est emprisonnée, avant d’être expédiée en Amérique où des champs de coton jusqu’à Harlem, ses enfants et petits- enfants seront inlassablement jugés pour la couleur de leur peau. La descendance d’Effia, métissée et éduquée, connaît une autre forme de souffrance : perpétuer sur place le commerce triangulaire familial puis survivre dans un pays meurtri pour des générations.

 

 

Mon avis :

 

Il serait fastidieux de résumer ce roman qui fait s'entrecroiser de multiples époques, lieux et personnages : il retrace 250 ans d'histoire croisée entre l'Afrique et l'Amérique. Le lecteur perçoit les stigmates de l'esclavage sur huit générations - de 1770 à nos jours - d'une famille ghanéenne dont l'arbre généalogique va se diviser en deux lignées distinctes. Chaque chapitre est consacré à un des descendants et à son parcours, nous permettant petit à petit de comprendre la façon dont contexte historique et fondements intimes se mèlent, laissant chaque individu hériter d'un passé avec lequel il doit composer.

 

La couverture est magnifique et invite à ouvrir ce premier et ambitieux roman de la ghanéo-américaine Yaa Gyasi sans hésiter. Un bémol : le titre retenu pour l'édition française qui déflore quelque peu l'original (Homegoing) et nous livre une version plus pessimiste.

 

La lecture n'est pas toujours facile car il faut faire l'effort de passer d'une génération à l'autre : l'arbre généalogique présent au début du roman peut nous y aider. Sans être un véritable coup de coeur, ce roman reste une très belle lecture, à la façon d'une mosaïque aux couleurs chatoyantes.

 

 

Gyasi, Yaa

No home

Ed.Calmann-Lévy

2017 / 410 p.

 

Rédigé par Nota Bene

Publié dans #Je lis

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