Le printemps est enfin là. Vraiment. Pas un faux printemps enneigé.

Et c'est donc le début d'un grand tri dans la réserve du CDI, qui en a bien besoin...

Jugez plutôt avec quoi la poubelle a pu faire connaissance en l'espace d'une journée :

• Des cahiers d'élèves datant de 1954,
• Des spécimens de carnets de liaisons du début des années 2000,
• Un cadenas pour disquette (?!),
• Des dossiers documentaires des années 90,
• Des copies d'archives départementales de toutes sortes,
• Des comptes-rendus de CA de plus de 5 ans,
• Des disques vinyles,
• Des classeurs et portes-revues en veux-tu en voilà,
• Des trombones à ne savoir qu'en faire,
• D'anciens travaux d'élèves,
• De gros rouleaux de ruban adhésif,
• Des disquettes de mémofiches,
• Des vidéocassettes,
• Des posters,
• D'anciens travaux d'élèves,
• De la poussière,
• Un pulvérisateur anti-cafards et autres insectes rampants,
• Des souris (d'ordinateurs, je vous rassure),
• Des "encyclopédies de la vie sexuelle" des années 70,
• Des cartes postales (souvenirs de l'ancien doc en place, d'un profil type "archiviste"),
• Des cartes routières,
• Des cartes de jeux...

Et cela ne fait que commencer...

Là c'était juste histoire de déblayer le terrain

et de pouvoir aller jusqu'au fond de la réserve sans avoir à faire le grand écart

par-dessus des cartons et panières à linge remplies de livres "à réparer"...

Moi qui était fière du travail de l'année dernière...

Tout est à refaire : en double !

Cette fois encore un livre de Jean-Philippe Blondel lu pendant les dernières vacances :

La quatrième de couverture :

"C'est à cause du nouveau proviseur - M. Langlois. De ses discours autoritaires. De sa façon d'insister sur tous les mots négatifs qu'il emploie : ne pas, interdit, plus jamais, personne. De la manière dont ils le regardaient tous - comme des moutons - les yeux mouillés, un regard glissé par en-dessous, obéissants, jugulés. Ca m'a bouffé."

On a beau être un élève réservé, sans histoires, il y a des sermons, des injustices, qui ne passent pas. Caméscope au point, l'adolescent décide de filmer ses camarades et de raconter son lycée pour ce qu'il est aussi : un lieu de vie, d'amitié, de haine comme d'amour.

Mon avis :

Autant le dire franchement : c'est une déception. La collection, qui promet un texte à déclamer avec force, ne m'a pas paru correspondre à ce récit : pour la forme comme pour le fond. Je me suis fait au travers du résumé un avis sur ce livre qui s'est avéré faux. Je n'ai pas compris ni ressenti la révolte du narrateur, je n'ai donc pas compris non plus où l'auteur voulait en venir. Pour moi, la chute n'en est pas une ; la fin est plate. J'ai trouvé l'esprit contemplatif du récit vide de sens et d'émotions... Je ne comprends donc pas l'éloge fait de ce livre sur la toile. Je pense être passée à côté de l'histoire.

Déjà lu (et largement préféré) dans cette collection :

La piscine était vide de Gilles Abier.

Blondel, Jean-Philippe.

Un endroit pour vivre

Ed. Actes sud junior

Coll. D'une seule voix

2007/80 p.

Dernièrement, j'ai lu :

Un ciel radieux de Jirô Taniguchi

06h41 de Jean-Philippe Blondel

Le baby-sitter de Jean-Philippe Blondel

Un endroit pour vivre de Jean-Philippe Blondel (critique à venir !)

Un documentaire à titre personnel...

Et des catalogues et guides de voyages afin de préparer mon road trip de cet été ! ^^

J'attends désormais les prochaines vacances scolaires

pour avoir enfin le temps de me replonger dans de la littérature jeunesse !

Zélève : "Madame ! On a changé de continuum espace-temps !"

Prof-doc : "Hein ?! Ah oui, c'est à cause du changement d'heure que tu dis ça !"

Zélève : "Non c'est parce qu'on était mercredi matin... et que là on est vendredi !"

Explicitation :

1) Les élèves avaient exceptionnellement cours mercredi après-midi

et suivaient leur emploi du temps d'un vendredi afin de rattraper un des ponts de l'année

2) Et ça venait évidemment de certains élèves du club SF ! ^^

Une lecture qui date des dernières vacances scolaires,

 encore et toujours du Jean-Philippe Blondel :

La quatrième de couverture :

Dix-neuf ans. Etudiant. Pas d'argent. Pour pouvoir remplir son frigo et s'amuser un peu, il n'y a guère de solutions. Travailler dans un fast-food. Surveiller les activités périscolaires. Ou opter pour le baby-sitting. C'est ce que choisit Alex, finalement. Mais lorsqu'il dépose son annonce à la boulangerie du coin, il est loin d'imaginer la série de personnages qu'il va rencontrer, et à quel point cet emploi va modifier sa perception du monde. [...]

Mon avis :

Comme indiqué plus haut, c'est pour moi une lecture qui date un peu maintenant. Je ne vais donc pas rentrer dans les détails. Il faut en premier lieu savoir que ce roman, contrairement à ce que le titre semble annoncer, ne parle pas du tout des enfants. On se concentre en réalité sur les parents de ceux-ci et sur la relation qu'ils vont être amenés à lier avec leur baby-sitter. Au fil du temps, les destins vont se croiser et révèler les failles des personnages tout en dévoilant leurs richesses... Parfois dans le feu des émotions, parfois de manière dissoute dans une sorte de léthargie douce-amère. Cette fois encore l'écriture de Jean-Philippe Blondel aura donc su me séduire de par sa simplicité, sa tendresse et sa lucidité.

Un extrait :

"Il pourrait partir à l'autre bout du pays, recommencer tout à zéro. Pendant un court instant, Alex voit scintiller devant lui, dans cette rue ensoleillée, toutes les vies possibles qui s'offrent encore à lui et auxquelles, année après année, il faudra qu'il renonce - souvent sans y penser, souvent avec soulagement, parfois avec regret. Il pense à Mélanie, à Marc, à Irina. A tous ces vieux qui l'entourent et qui referment les portes des existences qu'ils auraient pu mener. A ce moment-là, Alex veut rester jeune. Rester jeune à tout prix."

Blondel, Jean-Philippe.

Le baby-sitter

Ed. Buchet-Chastel

2010/297 p.

Deux sites pleins d'humour à visiter... si ce n'est déjà fait !

VDD : Vie de Doc !

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