Publié le 26 Février 2012

 

Dernièrement, j'ai lu :

Boys don't cry de Malorie Blackman

Les profs : Buzz scolaire (T.14) de Pica & Mauricet et Erroc

Fahrenheit 451 de Ray Bradbury et Tim Hamilton

Au pays de la mémoire blanche de Carl Norac et Stéphane Poulain

L'école est finie d'Yves Grevet

 

Je suis en train de lire :

Une dernière chance de Seita Parkkola

J'ai quinze ans et je ne l'ai jamais fait de Maud Lethielleux

 

Je prévois de lire :

On verra en temps voulu !

 

Rédigé par Nota Bene

Publié dans #Je lis

Partager cet article

Publié le 23 Février 2012

BD découverte au Salon du livre de Montreuil en décembre dernier et achetée pour le lycée :

 

 

 

La quatrième de couverture :

 

Je n'ai à t'offrir que ce souvenir-là. Emporte-le, ou bien oublie encore.

 

 

Mon avis :

 

Cet avec un ouvrage pareil que le terme de roman graphique prend tout son sens : il a en effet été réalisé suite à 5 ans de travail sur des esquisses et des images à l'huile sur toile. C'est à la fois une bande dessinée, parfois sans bulles, une fable et un récit illustré. Le lecteur suit l'histoire de Rousseau, un personnage rescapé d'un attentat à la bombe ayant perdu la mémoire. Sa tête bandée ne laisse apercevoir que ses yeux, ses lèvres et ses oreilles. Il apprend cependant à sa sortie de l'hôpital qu'il est un chien. Au fil de ses errances, il redécouvre un monde étrange où les chiens persécutent les chats. Le personnage commence alors à incarner une révolution non-violente... Le dessin anthropomorphe m'a évoqué la série des Blacksad. En tout cas, il est sûr que les dessins à l'huile valent le coup d'oeil. J'ai trouvé les textes un peu difficile d'accès mais il est évident que cet album est plein de poésie et d'esprit.

 

 

Plus d'infos :

 

Des planches à découvrir ici

 

 

Norac, Carl & Poulin, Stéphane.

Au pays de la mémoire blanche

Ed. Sarbacane

2011/128 p.

 

Publié le 23 Février 2012

Dernière lecture à bulles en date

(BD achetée pour le lycée)

 

Fahrenheit 451 - Ray Bradbury, Tim Hamilton - 9782203032941 - 9782203032941

 

 

La quatrième de couverture :

 

En 1953, Ray Bradbury eut à travers son roman Fahrenheit 451, devenu depuis un classique de la science-fiction, l'une des visions les plus effroyables de l'avenir.

Dans cette première adaptation autorisée en bande dessinée, réalisée en étroite collaboration avec Ray Bradbury, Tim Hamilon a su créer une oeuvre d'art véritablement saisissante. La prise de conscience par le héros des méthodes d'un gouvernement violemment obscurantiste s'y accompagne de la découverte de l'importance de la lecture en tant que liberté individuelle.

 

 

Mon avis :

 

Sur le site PlanèteBD, on qualifie l'adaptation du dessinateur de "très intéressante" : "Jouant avec une colorisation restreinte, le trait de l'auteur navigue entre un trait fin et un rendu parfois proche de la saturation." Pour ma part, le dessin ne m'a pas séduit. Je tenterais de le qualifier de trop "sec".

 

Ceci dit, Fahrenheit reste Fahrenheit et la trame originale est tellement forte que l'adaptation reste un réel moment de plaisir. On retrouve le cheminement des pensées de Guy Montag, pompier organisateur d'autodafés, qui prend peu à peu conscience que la quête du bonheur est vouée à l'échec sans l'existence du libre-arbitre : "Vous comprenez pourquoi on les déteste et on les redoute tant, ces livres ? Parce qu'ils montrent les pores sur le visage de la vie."

 

Bradbury, Ray & Hamilton, Tim.

Fahrenheit 451

Ed. Casterman

Coll. Ligne rouge

2010/155 p.

 

Publié le 23 Février 2012

Anecdote qui était restée en attente depuis une certaine séance sur les nouvelles avec les 3e. Un des élèves a quand même réussi à nous sortir le plus honnêtement du monde : "L'auteur de ma nouvelle est Bruce Willis" au lieu de "Bruce Elliot". Si même la culture cinématographique de base n'est pas présente ma bonne dame, que voulez vous...

 

Publié le 22 Février 2012

 

Lectures commencées puis abandonnées ces derniers mois parce que pas assez de temps, pas assez d'envie, pas assez accrocheuses... :

  • N'espérez pas vous débarasser des livres d'Alberto Manguel,
  • H.E.R.O.S : La pierre du temps de Christy Jane,
  • Interface de M. T. Anderson,
  • Ceux qui sauront de Pierre Bordage,
  • L'héritage Jenna Fox de Mary E. Pearson,
  • Le droit du sol de Charles Masson.

 

Macro--35-.JPG

 

Rédigé par Nota Bene

Publié dans #Je lis

Partager cet article

Publié le 22 Février 2012

L'école est finie


La quatrième de couverture :

 

2028. L'école a cessé d'être gratuite et accessible à tous. Beaucoup de parents n'ont plus les moyens de financer la scolarité de leur enfant. L'éducation des plus pauvres est alors prise en charge par les enseignes commerciales...

Un roman politique-fiction pour les enfants dès 9 ans, les adolescents et les adultes.

 

 

Mon avis :

 

Ce court roman nous projette en 2028 dans une société où l'école publique gratuite n'existe plus et où on ne sait plus ce qu'est un livre : on ne connaît que les catalogues des magasins. Nous suivons le récit d'Albert, le jeune narrateur, enfant pauvre condamné à travailler chez Maisons et Jardins. Il est ami avec Lila.

 

Elle aussi "fait partie des enfants pauvres qui, dès le CP, travaillent en alternance dans des entreprises parce que leurs parents ne peuvent pas payer les frais de scolarité des écoles ordinaires. Les siens ont choisi l'autre alternative locale, un restaurants de la chaîne Speed-fooding, pour une raison simple : le repas du midi y est offert. Mes parents ne voulaient pas que je fasse le même choix. Selon eux, les activités de préapprentissage sont beaucoup moins variées chez Speed-fooding que chez Jardins et Maisons. Moi, je peux être initié au bricolage ou au jardinage quand il n'y a pas de tâche plus urgente à effectuer. Lila, elle, se contente d'apprendre à cuire différentes denrées surgelées, à éplucher des fruits et des légumes transgéniques ou à faire le ménage. Ma mère avait surtout peur que je ne sois sujet au surpoids ou à l'obésité, comme la grande majorité des enfants qui fréquentent cet établissement."

 

Un jour, Lila révèle à Albert que ses parents ont décidé de l'envoyer dans une "école du maquis", lieu de résistance où d'anciens instituteurs à la retraite enseignent "comme autrefois"... Mais rejoindre cette école du maquis signifie couper les ponts avec son ancienne vie.

 

Ce roman d'anticipation bien pensé et accessible à tous dès 9 ans (Yves Grevet est professeur des écoles) porte un propos citoyen sur l'éducation et la société de consommation qui mérite d'être largement diffusé ! D'autant plus que le livre ne coûte que... 3 euros !

 

 

Grevet, Yves.

L'école est finie

Ed. Syros

Coll. Mini Syros

2012/45 p.

 

 

Rédigé par Nota Bene

Publié dans #Je lis

Partager cet article