Le faucon déniché

Publié le 10 Janvier 2014

Lu dans le cadre du défi lecture 5e :

 

 

La quatrième de couverture :

Martin a un secret : il cache un jeune faucon qu'il a réussit à apprivoiser. C'est une aventure dangereuse car, en ce temps-là, le petit paysan risque la prison s'il garde l'oiseau réservé aux chasses du seigneur. Mais Martin s'en moque, il refuse de se soumettre et rien ne l'arrêtera.

 

Mon avis :

Ce texte plutôt court et enrichi de nombreuses illustrations, abordable malgré le vocabulaire féodal, nous fait entrer rapidement dans le vif de l'intrigue et permet plutôt facilement au lecteur de s'identifier au personnage de Martin.

Nous suivons donc son histoire, étroitement liée à celle du faucon qu'il déniche un beau jour d'un grand pin de façon illégale. Après l'avoir doucement apprivoisé, Martin et son oiseau sont malheureusement découverts par le fauconnier du seigneur Guilhem Arnal de Soupex. Le rapace est alors confisqué et Martin enfermé en prison sans que le seigneur ne soit au courant. Impuissant, il assiste de derrière ses barreaux au dressage de son oiseau dont le fauconnier souhaite faire un véritable prédateur sans pitié et sans liberté.

Un jour, voyant au loin un danger soudain menacer la vie des habitants du château et du village, Martin trouve le courage de s'échapper et de sonner l'alerte. Pourtant, toujours sous la menace du maître fauconnier, ils devra ensuite vivre caché par peur d'être à nouveau arrêté et emprisonné. Pendant ce temps-là, le seigneur Guilhem décide d'offrir le magnifique faucon à Dame Gayette.

Sur les conseils de sa mère, Martin demande l'asile au monastère. Mais arrivera-t-il à garder son calme et sa discrétion lorsqu'il apprendra qu'une grande chasse est organisée sur les terres ségneuriales et que son faucon va pour la première fois être amené à s'envoler et tuer ? Sachez seulement que ce roman ne se termine pas sur un happy end... !

 

 

Noguès, Jean-Côme.

Le faucon déniché

Ed. Pocket jeunesse

2003 (1972 pour la 1ère ed.)/168 p.

 

Rédigé par Nota Bene

Publié dans #Je lis

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